Zeine Ould Zeidane à la tête d’une mission du FMI à Alger   
11/11/2012

M. Zeine Ould Zeidane a salué dimanche 11 novembre le prêt de cinq milliards de dollars accordé par l’Algérie au FMI, soulignant qu’il s’agit d’une contribution à l’effort mondial d’améliorer la conjoncture économique internationale.



"Nous avons pensé à l’Algérie, car c’est un pays qui a une très solide situation financière extérieure. Donc, l’Algérie est tout à fait qualifiée pour contribuer à l’effort mondial d’améliorer la conjoncture économique internationale", a affirmé Zeine Ould Zeidane, chef de mission du FMI lors d’un point de presse à l’issue de son séjour à Alger dans le cadre des consultations annuelles prévues par les statuts du FMI.
"L’Algérie gagnera certainement de cette opération", assure M. Ould Zeidane  cité par APS,  ajoutant que le pays a opéré un placement "sûr, remboursable à échéance et qui dispose d’un taux de rendement assez appréciable".
Zeïne Ould Zeïdane a été nommé récemment haut conseiller de Mme Christine Lagarde, Directrice Générale du FMI. Ancien gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM) et Premier ministre entre 2007 et 2008, M.  Ould Zeidane est perçu  comme étant l’un des meilleurs économistes de Mauritanie et d’Afrique. Candidat à l’élection présidentielle de 2007, il avait réalisé un score honorable de 15% et était venu en troisième position, après l’honorable Sidi Ould Cheikh Abdellahi et l’opposant historique Ahmed Ould Daddah .
Mais son succès avait suscité à l’époque, de fortes jalousies notamment au niveau de la classe militaro-politico- affairiste, face à laquelle, il s’était imposé malgré son jeune âge et qui ont instrumentalisé la racaille et  les medias contre lui
Son limogeage injustifié en mai 2008 a été  le point de départ d’une crise politique qui a débouché sur le coup d’Etat du 6 août 2008.
Avec le recul, les Mauritaniens ont compris qu’ils avaient perdu un excellent  Premier ministre et regretté la stupide hostilité qu’ils lui avaient manifestée
Bonne chance, Zeine et pardonne nous, car, depuis  Moulaye de Bangou , nous avons vraiment senti la différence entre un vrai technocrate honnête et compétent et un bon bougre sans dimension, ni consistance.

TOB 

 


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