J’entends dire ici et là , que le candidat SARR Ibrahima Moktar a fait appel et bénéficié du vote identitaire. Que sa communauté a massivement voté pour lui. Ce qui explique, dit-on, qu’il s’est hissé en cinquième position et se pose aujourd’hui avec d’autres ,en arbitre, entre les deux favoris au second tour de notre élection présidentielle. Je l’entends sur un ton de reproche. Comme si M. SARR a violé un pacte sacré au sein de notre classe politique. Comme s’il fut le seul candidat à avoir bénéficié du vote identitaire, régional, tribal ou clientéliste.
Existe-il une différence entre les trois ? Aucune, nom d’une pipe! Ce genre de votes intervient dès lors qu’un électeur choisit en fonction de la couleur, de la tribu, de la région ou du portefeuille d’un candidat. ALLAH est témoin que depuis le lancement de la démocratisation, ce genre de votes a toujours été omniprésent. Tout récemment, il a repris de l’ampleur. Ainsi nous avons vu les régions de l’Est porter un candidat pour la raison principale qu’il en est originaire. Nous avons vu une région (le Trarza) aduler un candidat, principalement parce qu’il en est issu. Aussi ne devons-nous guère être surpris de voir une autre communauté ou région, porter l’un de ses fils. Il n’y a pas un seul SARR. Ils sont plusieurs! Isselmou Ould Moustapha
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