Opinion : L’opposition mauritanienne a devant elle deux attitudes possibles   
01/05/2012

L’opposition mauritanienne a devant elle deux attitudes possibles: celle de se comporter en opposition patriote, responsable, douée de discernement, animée de bonne foi et sachant faire cause commune avec le pouvoir quant il s’agit des intérêts supérieurs de la nation. Les intérêts qui font l’unanimité, obligent au consensus...



....et incitent les citoyens de toute obédience politique et de tout horizon culturel à s’unir pour relever les défis qui interpellent la Mauritanie et qui sont pour l’essentiel la sécurité, l’accès à l’eau, à l’électricité, à la santé et une répartition équitable des richesses grâce à une meilleure gouvernance et une transparence à toute épreuve. 

L’autre attitude consiste à inscrire sa démarche dans un déni dont elle fait son cheval de bataille pour occulter ce qui fait le lot quotidien du combat que mène sans relâche le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz. Un combat qui s’articule autour de la prise en charge des intérêts du peuple mauritanien tant sur le plan de la sécurité alimentaire que sur celui de l’éducation et des infrastructures hospitalières, urbanistiques etc.…

Le programme de Mohamed Ould Abdel Aziz avait comme particularité qu’il s’adressait aux larges couches d’une population appauvrie, marginalisée, confinée dans un abrutissement moyenâgeux et qu’il fallait mettre à contribution pour la création d’un Etat de droit moderne garantissant les libertés individuelles et collectives, l’accès équitable aux ressources et aux plein emploi ; un Etat ou la citoyenneté aurait un sens.

Le recul dans le temps nous permet de constater que le printemps arabe a donné raison à Mohamed Abdel Aziz, car si un élément fédérateur caractérise la révolution du jasmin et celle de la place Tahrir c’est bien leur émergence d’une fronde populaire sur laquelle aucun parti politique n’avait prise. 

Sociologiquement, ce sont les pauvres les plus démunis, les sans-voix, ceux à qui les pouvoirs officiels n’accordaient aucune considération, les laissés pour compte, qui en sont les acteurs. Et ce sont ceux-là mêmes qui, en Mauritanie, ont porté Mohamed Ould Abdel Aziz Ã  la magistrature suprême.

L’évolution du pays et les réalisations concrètes qui en résultent prouvent que l’approche du Président Mohamed Ould Abdel Aziz est d’autant plus juste qu’elle est la plus conforme aux exigences d’une société moderne, cultivée et démocratique.

La législature de Mohamed Ould Abdel Aziz n’est à nulle autre comparable, ni à celle du Président Ben Ali qui à duré deux décennies encore moins à celle de Moubarek qui en a duré trois.

Il n’a non plus jamais fait allusion à une transmission héréditaire du pouvoir. Bien au contraire c’est l’homme de l’alternance, celui qui a limité le mandat présidentiel à deux législatures. C’est sans doute d’ailleurs un clin d’œil aux leaders de l’opposition qui sont inamovibles à la tête de leurs partis et qui prônent cependant l’alternance.

Avec son accession à la législature suprême, le paysage est devenu pluriel, marqué par l’émergence de plusieurs partis (soixante et onze) et de plus de vingt centrales syndicales. Autant d’opinions, d’expressions qui meublent le paysage politique et constituent un démenti cinglant à tous ceux qui veulent présenter la Mauritanie comme un pays ou la liberté d’expression est bâillonnée. A cet égard, faut-il rappeler que , les partis de l’opposition bénéficient de privilèges moraux et financiers, avantages dont ne dispose pas le parti de la majorité.

Des indépendance à l’élection du Président Mohamed Ould Abdel Aziz, la Mauritanie a vécu sous différents régimes kleptocratiques avec comme seule et unique valeur politique, l’enrichissement illicite d’une élite qui s’est très vite familiarisée aux techniques de détournement des derniers publics et de captation de pouvoir.

Sous l’égide du Président Mohamed Ould Abdel Aziz on est passé de la kleptocratie à une démocratie véritable ou l’Etat renoue avec les valeurs de modernité, d’équité, de transparence, de bonne gouvernance, ou l’Etat se préoccupe de sort des pauvres que les pouvoirs précédents ont laissé dans un profond dénuement ; tout cela grâce à une vision stratégique qui contribue à rapprocher l’Etat du citoyen et à insuffler une dynamique de développement toute azimut.

Inspirateur et donc pionnier de ce nouveau concept qu’est l’Etat stratège, le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz a su développer une politique efficiente dans le domaine économique et social.

L’opposition du déni doit se réconcilie avec les valeurs de la République, et notamment le suffrage universel à l’issue duquel le Président Mohamed ould Abdel Aziz a été élu au premier tour, pour cinq ans avec un score de cinquante trois pour cent, suite à des élections caractérisées par une transparence absolue.

Cette opposition ne doit pas perdre de vue que dans un Etat de Droit, il existe une règle fondamentale dite du parallélisme des formes, selon laquelle ce qui est obtenu par les urnes ne saurait être remis en cause que par les urnes. J’en appelle donc à l’opposition du déni pour qu’elle rejoigne le Président Mohamed Ould Abdel Aziz dans cette aventure palpitante qu’est la construction d’un Etat de Droit.
Hassana Ould Ahmed Labeid

Les opinions  exprimées dans cette  Tribune n’engagent pas nécessairement TAHALIL

 


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