Etats généraux des sports:13 heures d’horloge pour convaincre, c’est peu   
02/01/2007

Le collège sportif a été convoqué le jeudi 28 décembre 2006 au Palais des Congrès pour statuer sur ce que le département des sports appelle «états généraux des sports». D’anciens dirigeants sportifs, des administrateurs de sports, des dirigeants de clubs, des techniciens du domaine, des invités de marque parmi lesquels Fall Youssouf, Secrétaire Général de la CONFEJES et évidemment une partie de la presse.



Durant deux jours, du 28 au 29 décembre, les participants se sont penchés sur des thèmes importants pour déceler les maux dont souffre notre sport, notamment le football. Le Directeur des sports, M Bayini Ould Bilal Beyatt, a eu l’honneur d’être entouré de cadres, de dirigeants et des inspecteurs de la jeunesse ayant une grande expérience dans le domaine. On peut citer entre autres, Beydi Coulibaly, Aziz Wane, Mohamed Houssein, Mohamed Lemine Cheiguer et son complice d’alors Mohamed Vall Ould Youssouf et tant d’autres tellement que la liste est longue. Pour en revenir à nos fameuses journées, il faut dire que l’initiative en tant que telle est à saluer dès lors que depuis quelques années, le monde sportif réclamait ces états généraux même si le malheur en est que ces derniers sont tenus à un moment où des profanes dirigent ce département.
Beaucoup d’observateurs s’accordent à dire que ces états généraux n’ont pas convaincu. Car, on ne peut pas organiser en 13 heures d’horloge (selon le programme et y compris les pauses café !) au grand maximum, des états généraux pour dire enfin qu’on n’a fait ressortir l’essentiel des maux dont souffre notre département des sports. Ce serait mieux d’attendre des moments favorables pour organiser ces journées. Ces 13 heures ne suffisent pas pour faire un diagnostic sérieux de notre sport. Il fallait d’abord constituer des commissions préparatoires qui pourraient statuer avec le maximum de temps et dont les conclusions allaient servir de débats pendant au moins une semaine. Mais, il faut reconnaître en vérité, que le temps imparti pour ces journées, ne suffit pas pour convaincre les autorités des principaux maux qui gangrènent notre sport de manière générale.
Pour l’essentiel, disons que les différents communicateurs auraient tenté de faire un diagnostic en guise de cours magistral devant un auditoire venu écouter ce que pourrait devenir le secteur d’ici peu ou ce qui peut être sauvé dans ce domaine. Pour nous, l’important se trouve dans ce que fera notre département avec ses 30 fédérations sportives à l’issue de ce conclave. Wait and see.

La fausse note

S’il y a quelque chose d’inacceptable, c’est ce comportement du directeur des sports. Un invité et non des moindres, SE l’ambassadeur d’Algérie était venu honorer de sa présence aux journées dont la cérémonie d’ouverture était prévue le jeudi 28 décembre dans l’après midi. Celle-ci étant reportée, le directeur des sports n’a pas tenu à informer Son Excellence de ce report. L’ambassadeur d’Algérie, a été informé à son arrivée, à la porte du bâtiment du Palais des Congrès et au moment où il posait ses pieds sur le sol. Visiblement désolé de cet acte, il rebroussa chemin. La cérémonie d’ouverture a été faite en lieu et place de la clôture, c’est-à-dire, le lendemain vers 17 heures. Quelle organisation !
Voilà qui prouve encore l’improvisation et l’amateurisme dont nous faisons allusion tout haut. Et ce n’est pas fini, ces actes se répèteront tant que les profanes et les opportunistes dirigeront notre sport. 

 

Challenge Sidi Mohamed Abass :
Les favoris s’annoncent

La troisième journée du tournoi scolaire Challenge Sidi Mohamed Abass s’est jouée du 22, 23 et 24 décembre 2006. Collégiens et lycéens se sont disputés les premières places de poules. La course est encore longue mais la fin est pour bientôt (en mars 2007) si le calendrier ne change pas.
Dans la poule A, les lycées de Toujounine et de Riyad rivalisent pour la première place en obtenant au terme de la troisième journée, le même nombre de points (9 points).  Le collège Arafat 1 et le lycée d’Arafat ont infligé de lourdes défaites à leurs adversaires du jour respectivement le collège Menahi El Ilm (4-1) et le collège Riyad 2 (5-0) en se positionnant derrière ces deux équipes.
Même scénario dans la poule B où les lycées Salah Edine et Zem-Zem engrangent 9 points chacun et se confortent en pool position. Le collège du Ksar, finaliste malheureux de l’édition précédente, a déjà affiché ses ambitions de revenir comme l’année dernière en finale.
Dans la poule C, le lycée El Khiyar qui a battu sévèrement le lycée Taïba (5-1) occupe la tête du peloton. Il est talonné de près par le lycée Al Baraka vainqueur du lycée Raja sur la marque de 3 buts à 1. Mais, attention aux arabisants du collège Arabe bien qu’occupant la 4ème place à l’issue de cette troisième journée derrière le lycée des garçons 2.
Enfin, dans la poule D, le vainqueur de la première édition, le lycée de Sebkha, s’est réveillé lors de cette journée en battant son adversaire du jour, le lycée d’El Mina sur le score de 3 buts à 1. Il se positionne dorénavant en première position. Pendant ce temps, le lycée de Tevragh-Zeina, vainqueur d’un petit score (1-0) devant le lycée des Nations, occupe la deuxième place. Ces deux équipes sont parties pour être des favoris dans cette poule.

Badiane


Il faut être Bayini pour le faire

Pour la couverture des Etats généraux des sports, M.Bayini a renvoyé certains journalistes et a invité des peshmergas. «Si vous n’êtes pas sur la liste, rebroussez chemin », c’est avec  ces termes que notre pseudo directeur des sports, parachuté à la faveur du changement du 3 août et du décès du  regretté Dia Mountaga, s’est  adressé à notre journaliste chargé du Desk sport . Il sera appuyé par le très controversé Dr  Ould Mbareck président de la fédération des handicapés qui a dit : « si vous n’êtes pas invités, vous ne pouvez pas être accepté ».Comment ne pas inviter un journaliste qui signe régulièrement dans un organe régulier visible sur le web et  ayant pignon sur rue ? Comment peut-on chasser un journaliste sportif venu son secteur ? Réponse : Il faut être Bayini pour le faire ou  Docteur Ould Mbareck pour s’en rendre complice. Madame la ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports doit réfléchir sur les tenanciers de ses différentes directions. Son directeur des sports, prof d’anglais ferait mieux d’aller tenir des cours ailleurs que d’organiser des états généraux du sport, Pourtant, dès sa nomination, notre confrère, l’Eveil Hebdo s’est élevé pour dénoncer cette cooptation inopportune. Mais en réalité les responsables du sport en Mauritanie, habitués au journalisme sportif griotique, ne veulent pas des journalistes honnêtes dans leur conclave. Ils veulent continuer à  avoir affaire à des pseudo journalistes sportifs, encenseurs, racketteurs  et capables de transformer les malversations en réalisations et les déboires en succès. TAHALIL Hebdo, malgré l’exclusion,  garde les yeux ouverts..
La  Rédaction


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