Un vaste effort mettrait fin aux décès liés au palu en 2015 /OMS   
14/12/2010

Les décès imputables au paludisme pourraient cesser d’ici à 2015 si l’on accroît de façon massive les investissements dans les moyens de prévention, notamment les moustiquaires traitées aux insecticides, a fait savoir mardi l’Organisation mondiale de la santé (OMS). De nets progrès ...



...ont eu lieu depuis une décennie, le nombre des morts étant tombé de près d’un million en 2000 à 781.000 l’an dernier, selon le rapport 2010 de l’OMS sur le paludisme. La plus forte diminution de la mortalité attribuée au paludisme a été enregistrée en Afrique subsaharienne, où surviennent encore neuf décès sur dix (d’enfants pour la plupart), indique l’OMS. D’autres pays - onze d’Afrique et 32 d’autres régions - disent l’avoir réduite de moitié depuis 2000. "En préservant ces gains essentiels, nous pouvons mettre fin aux décès dus au paludisme d’ici à 2015", estime Ray Chambers, émissaire spécial de l’Onu pour le paludisme. Actuellement, on recense environ 225 millions de cas de paludisme par an. La maladie peut affecter le système nerveux, les reins et le foie. Les cas graves peuvent entraîner une mort rapide. Selon le rapport de l’OMS, la prophylaxie protège un nombre croissant d’Africains de la maladie, mais trois pays du continent (Rwanda, Zambie et Sao Tomé et Principe) ont connu l’an dernier une augmentation du nombre de cas. Ces trois dernières années, des moustiquaires traitées aux insecticides ont été fournies en nombre suffisant pour protéger 578 millions de personnes exposées au paludisme en Afrique subsaharienne, selon l’OMS. Quelque 75 autres millions sont protégées par des pulvérisations anti-moustiques. "Après tant d’années de détérioration et de stagnation (...), les pays et leurs partenaires de développement sont passés à l’offensive", a déclaré Margaret Chan, directrice générale de l’OMS. "Les stratégies actuelles fonctionnent." L’OMS recommande que tous les cas de paludisme présumés soient confirmés par un test diagnostique peu coûteux avant l’administration de médicaments antipaludéens - plutôt que de supposer que toute personne atteinte de fièvre a contracté la maladie parasitaire transmise par les moustiques.Reuters


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