Déclaration: nouvelle histoire de trafic d’influence   
17/07/2010

Pour la deuxième fois Monsieur Abdarrahmane Ould Horma Ould Babana profitant d’un de mes séjours a l’étranger et sachant qu’il ne restait pas grand monde chez moi pendant mes absences a fait mettre d’autres arbres entourés de briques, entrepris un terrassement (briques dures, sable, coquillages, sur une surface de plus 600 mètres carré)...



...construit une fosse, alors que suivant les instructions de l’ancien Secrétaire Général du Ministère de l’Habitat  et e l’Urbanisme se prononçant sur cette affaire, ce Monsieur devait tout détruire, car son entreprise n’était qu’une volonté manifeste d’occupation illégale d’un domaine public, constat clairement établi par les rapports des deux expertises diligentées par les services du ministère de tutelle et particulièrement par ceux du Secrétariat Général de ce ministère.
 
Corroborant cette décision d’ex secrétaire général du Ministère de l’Habitat et de l’urbanisme a dit devant l’expert, auteur des deux rapports que rien ne m’interdisait de faire mon garage a la place que je voudrais ayant issue sur parc.
 
Au pied levé, le responsable a téléphoné pour convoquer l’autre partie afin de lui intimer l’ordre d’enlever toutes les constructions et plantations illégalement entreprises sur un domaine public. Mais visiblement, il y avait anguille sous roche, car l’ex secrétaire général a catégoriquement refusé de fournir une trace écrite de sa décision, malgré mon insistance. Sachant pertinemment que l’administration est écrite, j’ai promis au haut fonctionnaire que je me renseignerai sur le niveau auquel (Primature, Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme) je devrais avoir cette réponse écrite.
 
Tout de suite après, je me suis mise à terminer les travaux déjà très avancés de mon garage, dont il ne restait plus que le montage de la porte. Au cours de tout le travail de finalisation du garage, le voisin et ses enfants passaient et repassaient sans rien dire, astreints qu’ils sont par la décision formelle, même verbale du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, me donnant le droit de finir mon garage et leur demandant de surseoir a leur entreprise d’occupation illégale.
 
Mais entre temps, une mission très importante à laquelle je ne m’attendais pas m’a fait voyager pour deux semaines à l’étranger. Quelle ne fut pas ma surprise a mon retour de constater qu’au lieu de se conformer aux injonctions du ministère, mon voisin a plutôt planter quatre autre arbres entourés de murs et construit un grand terrassement (d’environ 600 mètres carrés) dans la perspective de le régulariser en sa faveur.
 
Pour parer à ma ferme volonté déjà exprimée dans une plainte déposée au commissariat de police de Tevragh zeina d’enlever tous les arbres (nouveaux et anciens) illégalement plantés, mon voisin a engagé un jeune homme de 25 ans, physiquement bien fort dont la mission est de s’interposer violemment a ma tentative. L’agression que j’ai effectivement subie, coups et tentative d’étranglement par ce jeune sont sans aucun doute un acte de préméditation avéré de mon voisin, qui n’a trouvé mieux de faire une plainte formulée par mon agresseur dans une funeste programmation de mon arrestation au niveau de la police pendant plusieurs jours.
 
Contrairement à ses allégations, la maison est encore en chantier, et vouloir construire autre chose plutôt que de la finir en dit long sur les desseins inavoués de l’homme. Lors de mon arrestation, des amis ont téléphoné à tous les présidents des groupes parlementaires et un groupe de ceux-ci s’est déplacé et s’est rendu sur les lieux litigieux pour constater les faits et en être témoin.
 
Les parlementaires (Sénateurs et Députés) ont ensuite exigé ma libération immédiate et demandé à ce que justice me soit rendue.
 
Auparavant, j’avais écrit des lettres de plainte adressées au Wali de Nouakchott, aux ministère de l’intérieur et de la décentralisation, ministère de la justice, ministère de l’habitat et de l’urbanisme et commission nationale des droits de l’Homme concernant l’occupation illégale du parc par mon voisin et du Hakem de Tevragh-zeina pour avoir pris son parti injustement en me faisant garder à vue à la Police sans raison valable. Je n’ai jamais reçu de réponses à ma requête et le Hakem n’a jamais été inquiété d’avoir si mal géré une affaire si peu compliqué entre ses administrés.
 
 
 
J’ai envoyé une lettre ouverte au Président de la République qui est demeurée aussi sans réponse et une correspondance, la dernière en date, au Premier Ministre (copie ci-jointe). Ce dernier a envoyé sa conseillère, qui, après visite des lieux, nous a informé quelques jours après du transfert de l’affaire au secrétariat général du ministère de l’Habitat et  l’Urbanisme  (Détails si haut cités).
 
Demain, l’autre partie semble rassurée de l’issue de l’affaire car laissant entendre qu’au tribunal il remportera le procès. Et là, sans vouloir accuser quiconque, il usera certainement de l’influence que lui confère son statut de frère, Ministère de la santé et beau frère Premier Ministre.
 
Quant à moi, sachant que je suis dans mon plein droit, je lutterai de toutes mes forces jusqu’au dernier souffle. La prompte mobilisation des Parlementaires et des Organisations des Droits de l’Homme en faveur d’une cause juste me rassure sur l’avenir de l’émergence d’une Mauritanie véritablement juste et égalitaire, où seul le droit donne primeur et préséance. Je voudrais continuer à croire à un Etat de droit et demander une seconde fois au Président de la République de revoir ce problème afin que son issue soit une leçon de justice qui dissuadera enfin tous les tenants des anachronismes et des préjugés.
 AICHETOU CAMARA

 


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