En dépit des révélations fracassantes apportées par les medias sur des pratiques assimilables à la prévarication et à la gabegie, l’Etablissement National pour l’Entretien Routier (ENER) continue à être épargné par l’Inspection Générale d’Etat (IGE).
Pourtant des informations sur une mauvaise gestion présumée ont récemment été publiées dans la presse avec des bons de commandes, des bordereaux de livraison et des paiements faits à des «entrepreneurs» membre d’un lobby qui ont même menacé des journalistes enquêtant sur la véracité de certaines prestations payées par l’ENER.
Des sources rapportent l’existence d’un contrat assez amusant, accordé à une respectable dame ... pour la surveillance d’une piste au Trarza.
Il y a quelques jours seulement, un site électronique bien renseigné, a révélé l’affaire d’un chargeur en panne à Taziazt mais dont le paiement des prestations fictives était envisagé au niveau de l’ENER.
En dépit de tout cela, aucune mesure n’a été prise et l’IGE semble éviter l’ENER. Pourtant le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz a maintes fois répété (et en a donné même la preuve) qu’il ne protége et ne couvre personne quelque soit le faux zèle que l’éventuel prédateur affichera pour couvrir sa voracité, ou les contre-feux médiatiques qu’il allumera, pour faire diversion.
Qu’attend donc l’IGE ? Ne serait-ce que pour vérifier des informations qui semblent crédibles parcequ’étayées de pièces et de preuves. IOM
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