La coordination des forces favorables au putsch du 6 août en Mauritanie avec pour fer de lance la majorité parlementaire qui soutient cette «Rectification» du 6 août, s’est prononcée le 13 mars à Nouakchott au cours d’une conférence de presse pour "un gouvernement de large consensus" avant le scrutin présidentiel du 6 juin programmé par la junte.
"Nous sommes favorables à ce qu’un dialogue puisse s’engager au niveau du pays afin de parvenir à des mécanismes pour une présidentielle transparente, dont un gouvernement de large consensus national où tous seront représentés" a indiqué le porte-parole de la coordination, Moustapha Ould Abeiderrahmane. La coordination comprend les députés et sénateurs de la majorité parlementaire, les partis politiques et les différents soutiens du haut conseil d’Etat (junte) qui avait renversé le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi. "Il est encore temps pour aller à la concertation pour la formation de ce gouvernement, d’une commission électorale nationale indépendante consensuelle et toutes les autres garanties qui satisferaient toutes les parties", a-t-il ajouté. Le porte-parole a également invité ses adversaires politiques à "se rendre à l’évidence que le retour à l’avant 6 août est désormais impossible, ce serait une myopie politique d’y penser encore à ce stade de l’évolution des choses". Il a enfin demandé à tous les protagonistes de "s’engager à favoriser la médiation internationale dont (le dirigeant libyen et président de l’union africaine Mouammar Kadhafi est mandaté", critiquant le "comportement incongru" des anti-putsch. Ceux-ci ont mis en cause la crédibilité de la démarche de Kadhafi, qu’ils considèrent comme "favorable au pouvoir militaire".(Afp)
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