Les travaux de l’atelier du projet «Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel», se poursuivent. Organisés par le ministère de l’Éducation nationale et de la Réforme du Système éducatif, en collaboration avec
l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et l’Union Européenne, ils visent à élaborer la politique enseignante, avec l’implication de tous les acteurs dans le processus. Lundi, l’expérience mauritanienne, matérialisée par la réforme du système éducatif a été au cœur des échanges, dans une perspective de comparaison avec les pays du G5 Sahel. L’assistance a noté les efforts importants qui ont été déployés afin que l’école nationale d’instituteurs soit un modèle de réussite, car représentant à elle seule, une grande partie du processus de réforme du système éducatif. En effet, le nombre de formateurs a été revu à la hausse, tout comme la durée de la formation et l’obligation pour les élèves enseignants, de valider tout le programme annuel. Ceci est effectif depuis l’adoption du système d’unités. Par ailleurs, les différents acteurs ont été invités à se prononcer sur la stratégie qui vise à redonner à l’enseignement ses lettres de noblesses et améliorer les conditions de travail des enseignants. Et cela, à la suite de présentations faites par des experts mauritaniens et ceux de l’UNESCO. Pour rappel, le projet «Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel» est financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par l’UNESCO. En 2021, la Mauritanie a adopté un document de projet pays qui tient compte des réalités nationales. AMI
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