Tasiast Mauritanie Limited SA (TMLSA) a lancé, le 4 février, la réalisation d’une étude afin d’accroître son impact local déjà substantiel. Le projet sera mené en partenariat avec Société financière internationale (SFI), une filiale de la Banque mondiale.
L’étude sera finalisée d’ici 2022. Elle sera dirigée par des représentants du gouvernement et de TMLSA. Elle devra formuler des recommandations afin que TMLSA puisse renforcer son action en faveur du développement économique de la Mauritanie. La dynamisation de l’économie locale était un point important du nouvel accord de partenariat gagnant-gagnant, signé en juillet 2021, entre TMLSA et l’État mauritanien. L’engagement de TMLSA en faveur de la sphère locale n’est cependant pas nouveau. Et l’entreprise a toujours privilégié les entreprises mauritaniennes. En 2020, la mine a ainsi collaboré avec 204 entreprises nationales, générant 180 millions de dollars pour l’économie mauritanienne. Favoriser l’emploi national TMLSA participe également à la création d’emplois. La mine génère près de 3500 emplois, dont 2300 par des entreprises partenaires mauritaniennes. Les postes de Tasiast sont occupés à 97% par des hommes et des femmes mauritaniens. Ce qui va bien au-delà des objectifs de mauritanisation des emplois fixés il y a quelques années par le gouvernement. En comparaison, MCM n’embauche que 70% de Mauritaniens. La mine emploie également des hauts cadres locaux. Depuis le mois de novembre 2021, le conseil d’administration de TMLSA est présidé par un citoyen mauritanien, Brahim Ould M’Bareck. En outre le conseil compte également deux membres observateurs désignés par le gouvernement. C’est la première fois en Mauritanie qu’une entreprise filiale à 100% d’un groupe étranger (Kinross), accorde une telle place à une personnalité de nationalité mauritanienne. L’étude menée avec la SFI qui devrait prendre fin en décembre 2022 va renforcer cette dynamique.
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