Sélibaby: Organisation d'un atelier de mise à jour de la loi d'orientation agricole et pastorale   
01/09/2021

Un atelier pour la mise à jour et l’amélioration de la loi d’orientation agricole et pastorale, promulguée en 2013, a été lancé hier, mardi, à Sélibaby.



Au cours de cet atelier, les acteurs du secteur agricole et pastoral auront l’occasion d’échanger sur les moyens d’actualiser et d’adapter l’arsenal juridique qui encadre les activités dans ces domaines.

L’atelier de deux jours réunira les conseillers du wali du Guidimagha, les hakems des moughataas de la wilaya et les délégués régionaux de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage.

Dans une allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le wali du Guidimagha, M. Teyib Ould Mohamed Mahmoud, a souligné l’importance de la mise à jour continue des bases institutionnelles et organisationnelles du secteur agropastoral. Il s’agit, a-t-il dit de les rendre conformes aux objectifs définis par les pouvoirs publics et aux stratégies sectorielles de manière à les adapter aux changements et aux impératifs de modernisation en vue d’une meilleure efficacité.

L’approche d’association de tous les acteurs qui interviennent directement dans ces secteurs, vise justement, a-t-il fait observer, d’examiner les textes avec une plus grande exhaustivité, de prendre en compte les différentes dimensions et de proposer une formulation plus adaptée à la situation sur le terrain, aux attentes des agriculteurs et éleveurs et aux objectifs publics tels que définis dans les stratégies, programmes et projets mis en œuvre par le gouvernement.

À son tour, le délégué régional du ministère de l’Agriculture, M. Mohamed Lemine Ould Mohamed Yahya, a précisé que toute mise à jour de l’arsenal juridique réglementant le domaine devrait émaner des hommes qui sont sur le terrain et de personnes ayant une expérience et une expertise dans les domaines en question.

Au cours de la réunion, le juriste et expert consultant, M. Isselmou Ould Abdel Kader, a fait une présentation dans laquelle il a expliqué que l’ancienne loi réglementant ce domaine n’est plus adaptée et qu’il convient de prendre en considération les nouvelles exigences pour atteindre l’équilibre et assurer une plus grande transparence au niveau des aspects économiques et sociaux.

Il a souligné que les différends, les conflits et les plaintes des agriculteurs et éleveurs ont besoin d’un mécanisme efficace et spécifique qui présente clairement des démarches et des approches d’échanges fructueux qui débouchent sur des solutions sereines admises par les deux parties.
A_M_I



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