Pour l’éradication des violences faites aux femmes : L’Association Femme Vecteur RED au cÅ“ur du combat   
07/06/2021

L’Association Femme Vecteur RED est une organisation qui s’active pour la résilience, l’épanouissement et le développement de la femme. Elle se focalise sur tout ce qui touche au plaidoyer innovant notamment l’émancipation de la femme pour l’acquisition et la consolidation ...



... de ses droits à tous les niveaux de la vie. C’est ce qu’ont soutenu ce 07 juin 2021, à l’occasion d’une conférence de presse, les porteurs du projet intitulé « Dimension femme au musée des humanités numériques » qui inscrit son action au cœur du combat pour la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des filles.

C’est au siège de l’Association Nouakchott Music Action que les porteurs du projet en l’occurrence Mmes Dieynaba Yeya Touré, Oumou Sy, Néna Ly et Rym Moulaye Idriss  ont choisi pour lancer leurs activités. Il s’agit d’organiser durant tout le mois de juin en cours, des activités sur l’activisme créatif et la communication sociétale à impact pour faire imprégner les acteurs travaillant sur cette thématique notamment les femmes, les différents concepts et les outils à s’approprier pour faire face au combat pour l’émancipation de la femme. Il s’agira en outre, de décortiquer le projet de loi relatif à la lute contre les violences faites aux femmes à travers des mécanismes simples et des canaux de communications simplifiés. En d’autres termes, les organisateurs comptent outiller les bénéficiaires pour les impliquer au combat pour l’éradication des violences faites aux femmes et aux filles.  Ce projet a été financé par l’Institut Français de Paris avec l’appui technique de l’institut Français de Mauritanie.
Pour ce faire, 16 bénéficiaires femmes et hommes issus de différents horizons et secteurs ont été retenus dans le cadre de ces activités et qui seront formés dans la dynamique de contribuer à booster le projet de loi relatif à la lutte contre les violences à l’égard des femmes et ce, par la «mutualisation du savoir et du savoir-faire de plusieurs acteurs» impliqués dans ce combat.  A en croire les organisateurs et de surcroît porteurs du projet, le formateur qui n’est autre que le Professeur Sow Samba, s’évertuera à inculquer aux participants une communication de construction pour un combat dynamique  et de déconstruction d’une culture  ancrée dans les pratiques traditionnelles et traditionnalistes en vue d’aboutir à une société où il y aura moins de pratiques néfastes au détriment de la femme.
En claire, il s’agira de former les bénéficiaires sur la créativité et son impact social, l’initiation à la thématique du projet de loi relatif à la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des filles, la production des outils innovants de plaidoyer (chansons, peintures, théâtre, arts urbains et autres apports).  La clôture du projet sera l’occasion pendant 10 jours, d’une restitution et d’une exposition pour présenter les résultats du projet « Dimension femmes au musée des humanités numériques ».  Il faut souligner que cette thématique renvoie à une communication simple et simplifiée à travers nos langues nationales mais aussi et surtout les canaux de communication moderne que sont les réseaux sociaux et autres supports numériques.
D’ailleurs, dans leur communication, les co-porteurs du projet que sont Mme Dieynaba Yeya Touré, présidente de l’Ong « Je m’engage » et Mme Oumou Sy, coordinatrice de l’Association Nouakchott Music Action, ont bien détaillé les différentes activités du projet, défini le concept qui résume la thématique avant d’inviter les journalistes et les artistes à se joindre au combat pour l’émancipation de la femme.  C’est le moment choisi par l’artiste Sidi Mohamed dit « Impérial » son nom d’artiste, pour exprimer son engagement total à contribuer de façon effective au combat.
Pour sa part, le professeur Sow Samba, connu pour son engagement habituel pour luter contre les pratiques traditionnelles néfastes à l’égard des femmes et la réduction des inégalités homme/femme, n’est pas parti avec le dos de la cuillère pour fustiger encore une fois, ces comportements dignes d’un autre âge, appelant les journalistes à s’organiser pour donner leur contribution au combat pour l’émancipation de la femme.  Des acteurs au niveau institutionnel ainsi que d’autres réseaux et acteurs impliqués dans ce combat ont été touchés dans le cadre d’une mutualisation des efforts pour aboutir les objectifs escomptés. C’est dire que le projet permettra de mettre en place des stratégies de lutte contre les violences faites aux femmes et pour la promotion de l’abandon des pratiques traditionnelles néfastes. Cela passera par plusieurs niveaux de communication sociétale, conceptuelle et transformationnelle.
I.Badiane


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