Les prix du pétrole restent toujours aussi bas pour le reste de l’année, certaines quantités de pétrole brut, de bitume et de gaz naturel ne seront pas considérées comme des réserves prouvées à la fin de 2020 », explique un communiqué publié mercredi.
L’énorme gisement de sables bitumineux de Kearl, en Alberta, est le principal actif de la société, qui a été identifié comme une victime potentielle de toute révision des réserves en fin d’année. Imperial Oil Ltd, qui est détenue à environ 70 % par Exxon et gérée comme une filiale, a déclaré dans un document séparé qu’une partie indéterminée des réserves de Kearl, pourrait être mise en danger. Il faut dire que ces 4,5 milliards de barils sont suffisants pour approvisionner toutes les raffineries du golfe du Mexique pendant 18 mois. La société a réduit son budget d’exploration de 10 milliards de dollars pour faire face à l’effondrement du marché, provoqué par la COVID-19. Elle a également retiré des réserves équivalentes à 1 milliard de barils, de ses livres comptables. Ce volume correspond aux sites abandonnés pour faire face à la conjoncture. Ces sites abritent essentiellement des réserves de schiste et sont situés surtout aux Etats-Unis. agenceecofin
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