Un séminaire sur les risques de travail forcé   
27/11/2019

Les relations de travail pouvant entrainer un risque de travail forcé, enquête exclusive et multisectorielle 2020, ont fait l’objet d’un séminaire gouvernemental, ouvert mardi à Nouakchott, à l’initiative du ministère de la



fonction publique, du travail et de la modernisation de l’administration avec le concours du BIT.

Le programme de la rencontre, d’une durée de deux jours, comporte des exposés et communications traitant les dangers du travail forcé et les meilleurs moyens de l’éliminer par la mise en place d’un comité technique interministériel chargé d’effectuer une enquête exclusive et multisectorielle 2020.

Ouvrant la rencontre, le secrétaire général du ministère de la fonction publique, du travail et de la modernisation de l’administration, M. Ahmed Ould Deih, a précisé que le séminaire s’inscrit dans le cadre de l’intérêt accordé au travail dans les engagements du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouni, programme traduit dans les faits par le gouvernement du Premier ministre, M. Ismaël Bedda Cheikh Sidya.

Il a ajouté que le séminaire s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme de lutte contre le travail forcé, sous la supervision du bureau international du travail (BIT) depuis 2016 dont les composantes essentielles portent sur la promotion des droits fondamentaux du travail afin de jouir d’un travail décent en tant que droit irréversible des droits de l’Homme.

Le secrétaire général du ministère de la fonction publique, du travail et de la modernisation de l’administration a enfin précisé que le séminaire sera soldé par la mise en place d’un comité technique interministériel pour le pilotage de l’enquête qualitative et chargé d’accompagner le projet dans ses phases prochaines et surtout le processus relatif à une enquête exclusive et multisectorielle 2020.

Pour sa part, le représentant du BIT, M. Marc Ninerola, a exprimé la reconnaissance du BIT à l’égard du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique et son ministère du travail, le bailleur de fonds du projet et ses félicitations à l’endroit du gouvernement mauritanien qui n’a ménagé aucun effort pour faciliter le travail du Bit dans le pays.

Il a ajouté que d’autres pays de la région d’Afrique de l’Ouest, comme le Mali et le Niger, notamment se sont engagés dans une démarche comparable avec celle développée en Mauritanie.


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