Ecole Mohamed Lemine Dramé : un joyau en quête d’excellence dans la banlieue   
16/10/2019

Le paysage scolaire s’est encore enrichi dans la banlieue d’El Mina. Un nouvel établissement vient d’ouvrir ses portes au profit des parents d’élèves du plus grand département  de la ville de Nouakchott pour contribuer  à la formation des futurs  cadres de ce pays. Tous ...



... les niveaux sont enseignés dans cet établissement scolaire.

L’Ecole Mohamed Lemine Dramé, du nom du résistant soninké mais aussi le nom du fondateur de l’école, a ouvert ses portes depuis le début du mois d’octobre comme tous les autres établissements du pays.  « Depuis 2013, j’ai obtenu mon récépissé mais j’ai préféré prendre mon temps pour mieux me préparer à l’excellence » soutient Mr Dramé qui fonde sa raison d’être dans la participation à la formation des futurs dirigeants de la Mauritanie et à la résorption du chômage à travers la création de l’emploi. Mieux, «aider les familles pauvres à scolariser leurs enfants selon leurs moyens » est une de ses préoccupations dans cette banlieue où les familles vivent dans la précarité.
Toutefois et en dépit de sa première année d’ouverture, le directeur, reste exigeant sur les critères de sélection des élèves notamment du collège au lycée et le choix des enseignants pour assurer l’excellence et la qualité de l’enseignement.  Déjà, en une semaine d’ouverture, 154 inscrits dont 85 dans le fondamental, 43 au collège et 26 au lycée, toutes filières confondues. C’est dire que dans cet établissement, l’excellence et la qualité seront au rendez-vous avec des salles de classe qui ne dépassent pas 30 élèves et une salubrité assurée.
Enseignant de formation de son état, avec plus de 20 ans d’expérience dans ce métier, Mr Mohamed Lemine Dramé est sortant de la Tunisie après une brillante réussite au Bac série C.  Pourtant, notre directeur est issu d’une famille pauvre. Une raison de plus qui a milité en faveur de l’ouverture d’un établissement dans le milieu des pauvres en proie à une conjoncture qui ne dit pas son nom, dans le souci d’aider cette couche défavorisée à la scolarisation de ses enfants.
L’établissement est au bon milieu des pauvres, près du carrefour communément appelé « Garage Arafat » au centre du 6e arrondissement (El Mina). Là, tous les jours, les parents d’élèves et même certains élèves venant de l’intérieur du pays, se bousculent au portillon de cette nouvelle école qui compte se frayer un passage pour se faire une place au soleil dans le cercle des établissements privés de Nouakchott.
Tout comme les élèves, le corps enseignant est soumis à des tests pour assurer la qualité de l’enseignement dans un milieu où les parents d’élèves sont en quête à un bon encadrement de leurs enfants. Est-il nécessaire de souligner que dans cet établissement, il y a plus de filles que de garçons du fondamental au collège. C’est dire qu’il y a une vraie politique d’encouragement de la scolarité des filles dans cet établissement. Notre directeur, imam de la mosquée Tawaqul face pharmacie du peuple, ne dit pas le contraire. Lui qui se dit être à l’aise dans son statut d’imamat et sa fonction d’enseignant pour privilégier l’éducation des enfants, futurs cadres de demain.
I.Badiane


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