Tabaski: sur la route des moutons en Afrique de l'Ouest   
05/08/2019

Dans une semaine, on célèbre la tabaski. D’ores et déjà, les familles cherchent le mouton qui sera sacrifié le jour de la fête du sacrifice. Témoignages du Mali au Congo, en passant par le Burkina Faso et la Mauritanie.



■ Au Sahel, l’insĂ©curitĂ© dĂ©stabilise les marchĂ©s

Bien qu’arrivé tardivement dans certaines régions, l’hivernage s’est installé au Sahel. Les animaux ont bénéficié des bons pâturages laissés par les pluies de 2018. La saison devrait s’annoncer bonne mais il y a l’insécurité...

Même problème Burkina Faso où les groupes terroristes se sont installés dans le Nord et l’Est du pays. La région de Fada N’Gourma est la troisième du pays en termes de têtes de bétail. Mais cette année, le marché est quasiment vide.


■ Mauritanie: cinq points de passages ouverts sur le fleuve SĂ©nĂ©gal

Mauritanie, des milliers de moutons  mauritaniens ont commencĂ© Ă  traverser le fleuve pour le SĂ©nĂ©gal. Depuis quelques annĂ©es, le gouvernement sĂ©nĂ©galais s’approvisionne en moutons auprès de la Mauritanie pour les besoins de la fĂŞte religieuse. Pour cette annĂ©e, les dispositions ont Ă©tĂ© prises Ă  la fois par les autoritĂ©s et par les associations des Ă©leveurs.


■ À Brazzaville, les bĂŞtes sont attendues avec impatience

Pays laïc, le Congo-Brazzaville dispose tout de même d’une importante communauté musulmane constituée essentiellement de commerçants ouest-africains. Malgré la crise économique, ils se préparent à acheter et immoler des moutons ; des bêtes qui viennent, là encore, en grande partie de l’étranger.

C’est le sacrifice. Quand tu immoles un mouton tu dois partager avec les frères musulmans et les non musulmans.


■ Nigeria: la baisse de vitalitĂ© du marchĂ© au mouton de Maiduguri rĂ©duit l’offre ovine dans tout le pays

L’insurrection de Boko Haram a provoqué le déplacement forcé de dizaines de milliers d’éleveurs et vendeurs depuis dix ans. Pour contrer le groupe armé Boko Haram qui s’était spécialisé dans le vol de bétail, l’armée a désormais le monopole du transport des bêtes.

À Abuja, l’an dernier, une bĂŞte moyenne s’échangeait contre 150€, et plus de 300€ pour une bĂŞte de grande taille.
RFI


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