Les travaux d’un atelier sur la réduction des risques et catastrophes naturelles liés aux changements climatiques dans la région du sahel ont démarré lundi à Nouakchott.
Cette rencontre de trois jours vise à étudier la situation des changements climatiques dans la région du sahel et les moyens appropriés pour réduire les catastrophes résultant de ces changements, en plus de l’élaboration de prévisions saisonnières agro-hydro-climatiques pour l’année 2019. Dans un mot prononcé à cette occasion, le secrétaire général, du ministère des transports et de l’équipement, M. Sadava Ould Sidi Mohamed Samba, a souligné l’importance des données pluviométriques pour l’élaboration des politiques et pour les services opérant dans le domaine du développement. Il a indiqué l’intérêt des résultats auxquels vont parvenir les participants pour la planification par les différents départements et pour l’efficience des politiques relatives à la sécurité alimentaire et à la protection des personnes et des biens auxquelles Son excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, accorde une très grande attention et que le gouvernement du Premier ministre, M. Mohamed Salem Ould Béchir s’applique à concrétiser. A son tour, le Directeur général de l’Office National de Météorologie (ONM), M. Mohamed Ould Ebat Ould Cheikh Mohamed El Mamy, a rappelé ce qu’a enduré la région de Sahel de sècheresse et comme baisse pluviométrique annuelle atteignant en moyenne 200 mm occasionnant un déficit allant de 50 à 60% dans la partie nord de la région. Il a ajouté que la question des critères hydrologiques et l’intensification des phénomènes climatiques extrêmes liés à la perturbation des références expérimentales conduit aujourd’hui à tirer profit de la meilleure manière des prévisions climatiques à court, moyen et long terme pour faire face aux défis climatiques. De son côté, le conseiller du ministère du développement rural, chargé du CILS, a souligné que les changements climatiques sont aujourd’hui une réalité évidente particulièrement dans le Sahel et les pays côtiers, entraînant des conséquences sur la vie des éleveurs et des agriculteurs. Cela exige la mise en œuvre de politiques à même de prendre en considération les risques des changements climatiques pour en limiter les conséquences. Pour sa part, le directeur général du centre de formation du CILS, M. Souleimane Ouédraogo, a indiqué le grand intérêt de cet atelier à travers l’élaboration et la diffusion des prévisions saisonnières notamment celles relatives à la prévention et à l’alerte précoce et aux risques de perturbation de la sécurité alimentaire liés aux phénomènes climatiques. La cérémonie d’ouverture de l’atelier en présence des secrétaires généraux des ministères de l’hydraulique et de l’assainissement et de l’environnement et du développement durable, ainsi que du directeur de la protection civile et des cadres du département.
(AMI)
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