Des informations en date du 25 février annoncent la mort du leader jihadiste tunisien Abou Ayad simultanément à celle de l’algérien Abou El Hemmam survenue le 21 février.
Libéré en 2011 après la révolution en Tunisie (où il purgeait une peine de 43 ans de prison) Abou Ayad vétéran d’Afghanistan et du Groupe islamique tunisien combattant, avait fondé l’organisation Ansar charia accusée du meurtre de deux avocats tunisiens laïcs Belaid et Brahmi et de l’attaque contre l’ambassade US à Tunis. Il s’est réfugié par la suite en Libye livrée au chaos consécutif à la « révolution ». Sa capture et même sa mort avaient été annoncées et démenties en 2013. Cette fois, sa mort est annoncée au Mali où il serait venu -selon une source proche des services de sécurité-en décembre 2018 avec Yahya Abou El Hemam tué par la force Barkhane le 21 février au nord de Tombouctou. Les mêmes sources expliquent la présence du jihadiste tunisien par une probable fusion entre Aqmi et Ansar charia
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