L’Africom teste les capacités des armées du Sahel   
19/02/2019

Selon le commandant des opérations spéciales des Etats-Unis en Afrique (Socafrica), le général américain Mark Hicks, Flintlock 2019 a été réorienté pour que la formation soit désormais axée sur les menaces réelles dans l’espace sahélo-saharien.



Une trentaine de pays, dont l’Algérie, participent depuis hier aux manœuvres militaires Flintlock 2019 prévues du 18 février courant au 1er mars prochain dans divers endroits du Burkina Faso et de la Mauritanie. Les villes de Ouagadougou, Pô et Bobo Dioulasso ont été choisies pour abriter cet important exercice militaire multinational, auquel prennent part plus de 2000 militaires, sous l’égide des unités spéciales américaines en Afrique.

«Flintlock est un exercice militaire et de maintien de l’ordre public intégré annuel qui, depuis 2005, consolide les forces des principaux pays partenaires en Afrique du Nord et de l’Ouest, ainsi que les forces d’opérations spéciales occidentales», rappelle un communiqué de l’état-major général des armées du Burkina Faso.

Selon la même source, «Flintlock est le premier et le plus important exercice annuel des forces d’opérations spéciales du commandement des Etats-Unis pour l’Afrique». Cette année, l’exercice visera à renforcer la capacité des pays partenaires de la région à lutter contre les organisations extrémistes violentes, à protéger leurs frontières et à assurer la sécurité de leurs populations.

De plus, l’exercice consistera à renforcer les partenariats entre les forces d’opérations spéciales des pays africains et occidentaux et les forces de l’ordre, en améliorant notamment leur capacité à travailler ensemble pendant les opérations multinationales en cours et en réponse aux crises. Selon le commandant des opérations spéciales des Etats-Unis en Afrique (Socafrica), le général américain Mark Hicks, l’exercice a été réorienté pour que la formation soit désormais axée sur les menaces réelles dans l’espace sahélo-saharien.

«Au moment où nous lançons l’exercice Flintlock 2019, la situation sécuritaire dans l’espace sahélo-saharien est marquée par une récurrence des activités des groupes armés terroristes au centre du Mali, au Niger et au Burkina Faso, ce qui constitue un sujet de préoccupation majeure pour nos Etats et nous rappelle la fragilité de nos espaces respectifs face au fléau de l’insécurité que constituent la menace terroriste, la criminalité organisée et les trafics d’armes et de drogue», a déclaré de son côté le ministre burkinabè de la Défense, Chériff Sy.

Il a jugé «impérieux de mobiliser nos savoir-faire afin d’envisager des actions urgentes et saisir l’opportunité pour construire une vision collective dans la réponse à y apporter».

Les pays africains participants comprennent l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, Cap-Vert, le Tchad, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Niger, le Nigeria, le Sénégal et la Tunisie.

Les partenaires occidentaux comprennent l’Autriche, la Belgique, la République tchèque, le Danemark, la France, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, l’Espagne, la Suisse, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

elwatan


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