L’ONU s’inquiète du manque de moyens de la force du G5 Sahel   
16/11/2018

La France veut relancer une initiative au Conseil de sécurité pour obtenir un financement pérenne de cette force africaine antiterroriste, alors que la sécurité ne cesse de se dégrader.



Près de deux ans après son lancement, la Force conjointe antiterroriste du G5 Sahel (FC-G5S) fait face à une crise existentielle provoquée par des problèmes de financement et des interrogations sur sa capacité opérationnelle. Sur les 415 millions d’euros promis en 2018 par la communauté internationale, un peu moins de la moitié a été déboursé et 199,5 millions d’euros n’ont toujours pas été versés selon l’ONU.

Dans un rapport remis au Conseil de sécurité, lundi 12 novembre, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’alarme « des conditions de sécurité (…) qui se sont rapidement détériorées au cours des six derniers mois » dans la zone dite des « trois frontières » entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, avec une extension des menaces à l’est de ce pays. « La Force conjointe continue de se heurter à un manque important de formation, de moyens et de matériel (…) qui constituent des problèmes majeurs qui retardent la reprise des opérations de la Force conjointe », estime M. Guterres.

Face à cette menace terroriste accrue, la France, par la voix de son représentant, François Delattre, a de nouveau appelé, jeudi 15 novembre, à une « matérialisation sans délai » de l’aide promise par la communauté internationale pour rendre pleinement opérationnelle cette force africaine innovante regroupant les cinq pays de la région sahélienne (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) censés combattre les groupes jihadistes.


Le Monde


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