Le ministère de la justice a organisĂ© samedi Ă Nouakchott, un atelier de concertation pour la prĂ©sentation du rapport sur le renforcement de la politique du secteur de la justice, Ă©laborĂ© par des experts en collaboration avec le projet ’’État de droit’’.
Les participants suivront au cours de cette rencontre, des exposĂ©s sur les six axes de ce rapport abordant, notamment la lĂ©gislation, la formation, le dĂ©roulement de la justice, les structures matĂ©rielles et la communication. Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du ministère de la justice, M. Mohamed Ould ChĂ©rif Ahmed a, dans un mot pour la circonstance, indiquĂ© que l’existence d’un système judiciaire efficient et efficace constitue une des garanties de l’ancrage de l’État de droit et du renforcement de l’exercice de la dĂ©mocratie. Il a prĂ©cisĂ© que l’absence de politique sectorielle globale dans les nombreuses rĂ©formes que le système judiciaire a engagĂ©es avant cette dernière dĂ©cennie a rendu nĂ©cessaire l’élaboration d’une politique sectorielle qui rĂ©alise la justice, qui fait partie intĂ©grante du programme du PrĂ©sident de la RĂ©publique, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz visant l’édification d’une justice indĂ©pendante et efficiente qui reprĂ©sente un appui au citoyen faible, qui a besoin de ses services au demeurant indispensables. Il a ajoutĂ© que l’élaboration d’une telle politique sectorielle requiert l’adoption d’une approche globale, notant que la justice englobe de nombreuses institutions indĂ©pendantes les unes des autres mais dont la mission se complète. M. Ould ChĂ©rif Ahmed a expliquĂ© que les axes du rapport ont Ă©tĂ© diagnostiquĂ©s par des commissions oĂą plusieurs professionnels du secteur et autres usagers ont Ă©tĂ© impliquĂ©s pour que la participation soit la plus large possible. Il a soulignĂ© que la nouvelle politique du dĂ©partement est la quintessence du travail d’experts nationaux qui ont longtemps vĂ©cu les problèmes du secteur. ’’Cette politique sera financĂ©e dans le cadre d’un plan du Fonds EuropĂ©en, conformĂ©ment aux exigences et ressources dĂ©finies Ă cette fin destinĂ©es Ă traiter les dĂ©sĂ©quilibres soulevĂ©s par le rapport et qui abordent tous les aspects liĂ©s au secteur de la justice’’, a conclu le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du ministère de la justice . Pour sa part, M. Pierre-Yves Renaud a, au nom de l’Union EuropĂ©enne, rĂ©affirmĂ© que ce rapport permettra d’arriver aux rĂ©formes escomptĂ©es au niveau du secteur de la justice, Ă travers l’implication des acteurs du domaine afin de parvenir aux objectifs auxquels aspirent les responsables du dĂ©partement. Il a relevĂ© que ce rapport est le fruit du travail fourni pendant trois mois par un groupe d’experts du secteur et qui a permis d’aboutir Ă des recommandations de nature Ă renforcer la politique du secteur de la justice. L’ouverture de cette rencontre s’est dĂ©roulĂ©e en prĂ©sence de l’inspecteur gĂ©nĂ©ral de l’administration judiciaire et pĂ©nitentiaire M. Jemal Ould Aggatt et du coordinateur du Projet ’’État de droit’’, M. Christophe Courtin. AMI
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