Les ministres de la culture et de l’artisanat, porte- parole officiel du gouvernement, Dr Mohamed Lemine Ould Cheikh et la ministre des relations avec le parlement et de la société civile Mme Hawa Cheikh Sidiya Tandia, ont commenté jeudi après- midi, les résultats ...
...du conseil des ministres. « Le Conseil a examiné et adopté un ensemble de projets de lois, décrets et communications, dont le projet de loi, relatif à la publicité », a affirmé le porte-parole du gouvernement. Répondant à une question relative à la suspension du bloc de la citoyenneté, de ses activités, du dialogue, le ministre de la culture, a souligné le début de la mise en œuvre effective et continue des résultats dudit dialogue, par une commission commune des protagonistes politiques, « qui sont confrontés parfois à des divergences de points de vue, généralement surmontées par ces acteurs, a-t-il précisé. Le porte-parole a rassuré à propos d’une autre question, relative aux fumées dégagées par les incendies d’ordure dans la capitale, sur la prise de conscience des autorités de la situation, soulignant la prise des parties habilitées des mesures nécessaires pour mettre fin à ces désagréments ainsi que pour traiter définitivement et dans les plus délais ce problème. Le ministre a rappelé au sujet de l’affaire des marchés de gré à gré, la réponse claire faite antérieurement, par le ministre de l’économie et des finances à cette question. « Le règlement des marchés, autorise la signature de marchés de gré à gré, pour certains cas précis, suivant des conditions, des critères et des situations définies », a-t-il rappelé. « Le pouvoir discrétionnaire, dans l’attribution d’un marché de gré à gré à une personne précise, appartient à la commission qui en a la charge, qui est la plus habilitée », a-t-il dit, soulignant que le problème posé n’est pas l’individu bénéficiaire de ce marché. « La question qu’il faut soulever est, si la personne satisfait ou non les critères requis et si elle honore ou non ses engagements », a affirmé le ministre. La ministre des relations avec le parlement et la société civile a souligné l’adoption du gouvernement du projet de loi relatif à la publicité, « qui représente le troisième pilier de mise en œuvre de la loi de liberté de la presse et de l’audiovisuel », a-t-elle affirmé, rappelant qu’il s’agit d’une vieille doléance des journalistes, des agences et des acteurs du secteur de la communication. « Le projet intervient pour impulser la roue de l’économie, la protection du consommateur, l’éclairage de l’opinion publique nationale et la mobilisation des ressources financières pour le secteur de la communication, à travers des annonces publicitaires transparentes », a-t-elle ajouté. « Ledit projet de loi est formé d’un ensemble d’articles et aborde la problématique du secteur de la communication, à partir de l’angle, quels sont les acteurs du secteur des annonces, qu’est ce que la publicité, qu’elles sont les sanctions et qu’elles sont les parties chargées de sa gestion », a-t-elle conclu.
AMI
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