Le ministre de la culture et de l’artisanat, porte parole du Gouvernement, Dr Mohamed Lemine Ould Cheikh, la ministre de l’agriculture, Mme Lemina Mint Kotob Ould Moma et le ministre de la santé, Pr Kane Boubacar, ont commenté, jeudi soir, à Nouakchott, les travaux...
... du conseil des ministres tenu plus tôt dans la matinée. Prenant, le premier, la parole, le ministre de la culture, de l’artisanat, porte parole du Gouvernement, a indiqué que le conseil a examiné et approuvé un certain nombre de projets de décrets et de communications dont une communication sur le bilan de la campagne agricole pour l’année 2016-2017 et la programmation de la campagne agricole 2017-2018. Il a ajouté, dans une réponse à une question relative au point où en est la crise des sénateurs, que le gouvernement acceptera toute commission et toute mesure que prendra le Sénat en tant que chambre législative qui a son travail de contrôle et législatif et qu’il aidera cette chambre à faire son travail, qu’il s’agisse d’une commission d’enquête parlementaire et de discussion d’un projet de loi ou toute autre chose dans ce sens, et ce conformément aux règles qui régissent les rapports du gouvernement avec le parlement, soulignant, néanmoins, que rien de tout ce dont parle les médias n’est encore parvenu de façon officielle au gouvernement de la part du Sénat. Pour sa part, la ministre de l’agriculture a précisé que le taux d’exécution de la précédente campagne agricole a atteint 84 % et que le niveau de production était excellent, en ce sens que le rendement à l’hectare a été de l’ordre de 5 tonnes. La ministre a en outre noté que l’agriculture irriguée s’est considérablement améliorée au cours des dernières années, en ce sens que nous disposons aujourd’hui, a-t-elle dit, d’un produit national, notamment en ce qui concerne le riz qui est désormais d’une bonne qualité et apte à soutenir la concurrence du riz importé, selon la ministre. La ministre de l’Agriculture a ajouté que l’objectif de la préparation de la prochaine campagne est de faire passer la production à 270 525 tonnes de céréales et que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour assurer des conditions adéquates aux agriculteurs comme l’entretien des canaux d’irrigation, les engrais, les pesticides, en plus de la poursuite de l’appui au profit de l’ensemble des agriculteurs privés et coopératives notamment à travers une ristourne de l’ordre de 40% sur les prix des engrais pour les privés et de 65% pour les coopératives. Pour sa part, le ministre de la santé a affirmé que la fièvre hémorragique dont certains ont évoquée l’apparition dans notre pays n’existe pas et qu’aucun cas épidémique, quelle que soit sa forme, n’a été jusqu’à présent enregistré dans aucune des structures de santé, indiquant qu’il y a deux sortes de maladies dont certaines ne sont pas contagieuses qui peuvent être surmonter grâce aux vaccins et d’autres contagieuses et mortelles à même temps. Le ministre a précisé qu’en 2003 notre pays a vu l’apparition d’une maladie connue en Europe et dans le monde dont nous n’en connaissons pas grand-chose qui est la fièvre de la Vallée du Rift. A l’époque sur les 119 cas qui ont été diagnostiqués, 29 décès seront enregistrés dont 6 personnes du corps médical, soulignant qu’entre 2003 et 2016, le pays n’enregistra que 14 cas seulement dont deux décéderont, car les précautions qui s’imposaient pour éviter la situation précédente ont été prises, notamment en procédant à l’isolement et au traitement du malade dans un centre de mise en quarantaine pour malades contaminés jusqu’à sa guérison définitive.
AMI
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