Le ministre de la culture et de l’artisanat, porte- parole du gouvernement, Dr. Mohamed Lemine Ould Cheikh, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, M. Ahmedou Ould Abdallah, et la ministre de l’élevage, Mme Vatma Vall Mint Soueinae et le ministre...
... délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé du budget, M. Mohamed Ould Kembou ont commenté jeudi après- midi les travaux du conseil des ministres tenu quelques instants plus tôt. Le ministre de la culture a indiqué que le conseil a examiné et approuvé un certain nombre de projets de lois, de décrets et de communications dont le projet de loi qui abroge et remplace la loi N° 145/66 en date du 21 juillet 1966 créant le code des douanes et le projet de décret qui reporte le référendum du 15 juillet 2017 en plus d’une communication portant sur l’approbation du plan national de développement des ressources animales 2018 – 2025. Dans une réponse à une question sur l’existence d’un mouvement médiatique sur les réseaux sociaux entre ceux qui critiquent et ceux qui défendent la décision de la rupture des relations avec Qatar, le ministre a précisé que la liberté de la presse est vécue chez nous dans ses meilleures expressions, par conséquent, il n’est pas étonnant de voir toute mesure ordinaire soit-elle ou extraordinaire, susciter un tel débat, relevant que le gouvernement traite avec les milieux médiatiques en considérant qu’ils ont toute liberté de publier et de produire ; quant à la mauvaise exploitation par un média de telle ou telle liberté, cela le concerne exclusivement. Il a ajouté que la liberté de la presse est pleinement vécue en Mauritanie, ce que traduisent les organes de presse et médias que ce soit ceux d’entre eux qui respectent les règles de l’honnêteté, de l’impartialité et de la déontologie professionnelle ou ceux qui ont leur agenda propre. Mais la Mauritanie, dit-il, continuera à garantir à tous ces libertés dans l’exercice de leur profession. Le porte- parole a estimé que notre pays est un pays charnière dans la lutte contre le terrorisme et les idées extrémistes en général ; ce que son rôle et ses positions attestent. De même son approche sécuritaire en la matière est devenue un exemple suivi, par conséquent il est naturel que la Mauritanie soit présente et aux premiers rangs au niveau de toute initiative ou de tout effort entrepris pour stimuler la lutte contre le terrorisme. Il a estimé que la Mauritanie a ses engagements nationaux, moraux et sécuritaires et la Mauritanie va faire face à tout effort menaçant la stabilité et la sérénité dans le monde arabe ou de nature à contribuer à nuire au monde arabe. Cette position est bien connue. Au sujet d’une question sur la création par le Sénat d’une commission d’enquête pour suivre les activités de la Fondation « Rahama », le ministre a indiqué que le Sénat est une institution législative qui a le droit de faire toute action législative ou de contrôle. Aussi, le gouvernement traitera avec lui. Donc, il n’y a pas de problème quand il crée des commissions tout comme l’Assemblée nationale d’ailleurs. Aussi, le gouvernement traitera avec toute commission créée par l’une de ces chambres dans le cadre de leurs compétences et selon les conditions et les règles qui régissent le rapport entre l’exécutif et le législatif. Le ministre de l’intérieur et de la décentralisation a pour sa part, précisé qu’il a présenté un projet de décret qui reporte le référendum constitutionnel du 15 juillet 2017 à la date du 5 août 2017, sur la base d’une proposition de la Commission nationale électorale indépendante (CENI) afin de mieux préparer cette échéance. Il a relevé que la phase précédente a été marquée par la prise de deux décrets : le premier le 24 avril visant à préciser les procédures qui régissent l’organisation du référendum quant au deuxième, il concerne la convocation du collège électoral le 15 juillet. C’est ainsi que les deux décrets ont été réunis en un seul dont l’article premier fixe le report du référendum alors que l’article 11 de ce décret précise les conditions du déroulement de la campagne électorale qui commence le 21 juillet à 0 heure et prend fin le 4 août à la même heure.
AMI
|