Il y a 13 ans, le 8 juin 2003! Du grabuge deux jours durant. 15 morts et 60 blessés. Du sang et des destructions. Des veuves, des orphelins, et enfin, des mutins arrêtés. Mais on découvre vite que ces derniers n’avaient pas de programme et qu’ils n’étaient surtout pas outillés, même, pour diriger une formation.
Par cynisme, l’opposition à Ould Taya a adopté leur putsch et transformé ses meneurs en héros avant de les abandonner, dés sa chute. Par machiavélisme le nouveau régime d’août 2005 gracie les meneurs du putsch . Regroupés au Burkina, ceux-ci rentrent au pays parader devant leurs victimes. Ils fondent un parti et obtiennent un score minable. Tels des bambins, ils se chamaillent par la suite, et se tirent dessus à boulets rouges, dans les médias. Nous découvrons notre irresponsabilité, la mesquinerie de notre encadrement et sa promotion de la bêtise. Demain, nous serons obligés de gracier d’autres putschistes.
IOMS
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