Les ministres de la culture et de l’artisanat ; de l’économie et des finances et des affaires islamiques et de l’enseignement originel, respectivement MM: Mohamed Lemine Ould Cheikh, Moctar Ould Diay et Ahmed Ould Ehel Daoud, ont commenté jeudi les résultats du...
... conseil des ministres tenu, plutĂ´t dans la matinĂ©e. « Le conseil des ministres a examinĂ© et adoptĂ© un ensemble de projets de loi, de dĂ©crets et de communications dont les projets de loi portant loi de finances rectificative pour l’annĂ©e 2017 et le code des droits rĂ©els en plus d’une communication prĂ©sentant l’expĂ©rience des mahadras modèles dans les zones les moins favorisĂ©es en matière d’éducation », a dĂ©clarĂ© le ministre de la culture et de l’artisanat, porte-parole officiel du gouvernement. RĂ©pondant Ă une question relative Ă des prĂ©sumĂ©es restrictions exercĂ©es par le gouvernement Ă l’encontre de partisans de Biram Ould Abeid, dans la wilaya de Selibaby, le ministre a affirmĂ© que les libertĂ©s d’expression, de mouvement, de rĂ©union et de manifestation ne font plus l’objet de surenchère en Mauritanie. « NĂ©anmoins, les autoritĂ©s demeurent fermes face Ă tout mouvement ou action qui porteraient atteinte au calme, Ă la quiĂ©tude et Ă la sĂ©curitĂ© de la sociĂ©tĂ© qui vit en harmonie ou toute action qui vise la diffusion de la haine et de l’extrĂ©misme », a-t-il dit. RĂ©pondant Ă la question sur la rĂ©gularitĂ© des protestations devant le Palais prĂ©sidentiel, le porte-parole, a dit : « Depuis 2008 et après les visites effectuĂ©es par le PrĂ©sident de la RĂ©publique aux quartiers pĂ©riphĂ©riques, pour s’informer de près sur les conditions des citoyens et Ă©couter leurs dolĂ©ances ainsi que pour rapprocher l’administration des populations, les citoyens sont devenus très attachĂ©s Ă Son Excellence ; surtout que les groupes qui prĂ©sentent des dolĂ©ances se succèdent les uns aux autres, se renouvelant rĂ©gulièrement, ce qui veut dire que les premiers ont Ă©tĂ© satisfaits dans leurs attentes ainsi de suite». Lui succĂ©dant, le ministre de l’économie et des finances a abordĂ© dans son commentaire, le projet de loi portant loi de finances rectificative pour l’annĂ©e 2017. « Ce dernier a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© afin de prendre en compte un ensemble de nouveautĂ©s, comme le prĂ©voit la loi de organique de 1978, rĂ©gissant les finances et qui autorise le gouvernement, Ă effecteur au cours de l’exercice des modifications sur la loi de finances, soumise par la suite au parlement pour adoption ; comme cela s’est produit pour des questions requĂ©rant de telles mesures », a-t-il ajoutĂ©. « Une sĂ©rie de mesures a Ă©tĂ© prise depuis 2015 visant Ă rĂ©glementer la gestion financière des institutions publiques, Ă contrĂ´ler la masse salariale, les budgets de fonctionnement et d’investissement, afin de se conformer aux critères de transparence et pour uniformiser la gestion financière du budget de l’État ; de sorte que les mĂŞmes règles de gestion appliquĂ©es au niveau de l’administration publique le soient Ă©galement au niveau de la gestion des Ă©tablissements publics sans pour autant affecter leur autonomie», a-t-il rappelĂ©. « Cette loi traite une sĂ©rie de problèmes, y compris, le paiement par certains Ă©tablissements publics de salaires aux employĂ©s, sans leur verser les droits liĂ©s Ă la caisse d’assurance-maladie et les allocations de la caisse de sĂ©curitĂ© sociale. Il s’agit de rĂ©gler cette question, en plus de l’accĂ©lĂ©ration du paiement des salaires des travailleurs, pour les percevoir de manière rĂ©gulière, Ă la fin de chaque mois, Ă travers l’imputation du montant couvrant les salaires des travailleurs de chaque institution », a-t-il poursuivi. Le ministre a inscrit le second projet de loi portant code des droits rĂ©els, dans le cadre de l’amĂ©lioration et du renforcement de l’arsenal juridique, ainsi que pour pallier aux insuffisances qui touchaient la gestion des biens immobiliers ; « puisque nous continuons d’être rĂ©gis s’agissant de l’enregistrement immobilier et annexes, par le dĂ©cret du colonisateur pris pour la zone de l’Afrique de l’Ouest en 1932. Il a soulignĂ© enfin, l’appui apportĂ©, pour l’élaboration de ce code, de certains partenaires comme la Banque Africaine de DĂ©veloppement, la Banque mondiale, ainsi que des experts et OulĂ©mas mauritaniens. Le ministre des affaires islamiques et de l’enseignement originel a abordĂ© dans son commentaire, la communication relative Ă la prĂ©sentation de l’expĂ©rience des mahadras modèles dans les zones Ă faible taux d’éducation. « Une expĂ©rience lancĂ©e par le dĂ©partement depuis deux ans environ, partant de la vision Ă©clairĂ©e de Son Excellence le PrĂ©sident de la RĂ©publique, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, qui accorde une attention particulière aux franges vulnĂ©rables», a-t-il ajoutĂ©. « Cette expĂ©rience, la première du genre dans le pays, consistant Ă crĂ©er des mahadras modèles dans des zones particulièrement exposĂ©es aux sĂ©quelles de l’esclavage a donnĂ© ses fruits, Allah soit louĂ©, et permis d’atteindre les rĂ©sultats escomptĂ©s », a-t-il dit. Evoquant la mĂ©thodologie d’ouverture de ces Ă©coles coraniques, le ministre a soulignĂ© qu’elle porte sur la crĂ©ation d’une mahadra modèle dans l’une de ces zones ciblĂ©es, pourvue ensuite par l’Etat d’un Cheikh coranique, maĂ®trisant la connaissance du Saint Coran et plus, ayant acquis Ă©galement les principes du Fikh, de la langue et du calcul. La phase suivante porte sur l’inscription de 30 Ă©lèves dont 20 garçons et 10 filles, pour une scolaritĂ© de deux ans, afin d’ouvrir la voie Ă une nouvelle promotion. « Cette expĂ©rience pionnière une fois rĂ©ussie, fera passer les mahadras modèles de 19 Ă 60 Ă©coles, sur instruction de Son Excellence le PrĂ©sident de la RĂ©publique», a-t-il dit, qualifiant la mesure d’heureuse nouvelle pour ceux qui ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de cet enseignement et qui apprĂ©cient Ă sa juste valeur sa grande portĂ©e.
AMI
|