Après l’attaque suicide perpétrée par Aqmi le 18 janvier 2017 qui a fait 77 morts et 120 blessés dans un camp des groupes signataires de l’accord de paix au Mali et de l’armée malienne, à Gao, des affrontements se sont produits le 21 janvier entre des groupes armés du Nord-Mali signataires du dit accord.
Les affrontements on eu lieu à Tin-Assako dans la région de Kidal. Le GATIA une milice (principalement Imghad pro-gouvernementale) annonce la mort de 14 personnes suite à une attaque menée par la milice du CMA (rebelle et principalement Ifoghas). L’attentat du 18 janvier a eu lieu à l’intérieur du camp du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) de Gao. Un attentat revendiqué par « Al-Mourabitoun » le groupe jihadiste de Belmokhtar qui s’est réconcilié avec Aqmi. Le MOC est un dispositif de l’accord de paix signé en 2015 à Alger. Il était chargé d’organiser les patrouilles mixtes regroupant groupes rebelles (CMA) ainsi que légalistes (Plateforme), l’armée malienne (FAMA) et les forces internationales. Le Mali a décrété un deuil national de 3 jours. Un coup dur pour le processus de paix encore fragile dans ce pays voisin et ami. Triste destin aussi pour les Maliens du Nord ! Quand ils se tendent les mains l’ennemi les ciblent. Et quand ils se séparent, ils s’entretuent, entre eux. Jusqu’à quand ? IOMS
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