De Sienne à Rome à pied pour réclamer la libération de son fils   
25/04/2017

Une mère de famille milanaise a entrepris samedi une marche à pied pour attirer l’attention du gouvernement italien sur le sort de son fils en Mauritanie.

La démarche (au propre comme au figuré) de Doina Coma est pour le moins insolite. Mais elle se comprend comme...



 ... la marque d’exaspération d’une mère angoissée de ne pas avoir de nouvelles de son fils depuis près de deux ans. Elle crie son désespoir à toutes les portes, celles qui s’ouvrent comme celles qui se ferment. N’obtenant pas de réponse, elle a entrepris samedi de se lancer sur la route : 182 kilomètres à pied depuis la ville de Sienne, au centre-nord de l’Italie  jusqu’à Rome la capitale, au sud-ouest.

Partie de la place centrale de Sienne, la Piazza del Campo, la dame s’est engagée sur la Via Francigena pour Rome où elle entend venir demander des comptes au gouvernement. Depuis août 2015, raconte-t-elle à qui veut l’entendre, son fils de 42 ans, Cristian Provisionato, croupit dans les prisons mauritaniennes. Qu’a-t-il fait ? Est-il passé en jugement ? Que disent les autorités consulaires italiennes à Nouakchott? Aucune réponse certaine n’est disponible à ce sujet. Seule la version de la mère circule aujourd’hui dans les rédactions.

Une version qui avance que Cristian Provisionato aurait été dépêché par sa société pour aller remplacer un collègue italien en Mauritanie. A l’origine, la durée de la mission ne devait pas excéder la dizaine de jours, en principe. Mais voilà que les choses ne se passent pas exactement comme promises par la société. En Mauritanie, l’Italien est emprisonné et jeté en prison car les autorités mauritaniennes auraient décelé son nom parmi un gang international de piratage informatique.

Toujours selon les dires de la mère, la société qui a envoyé Cristian Provisionato est aujourd’hui insaisissable. La version de la mère : « Cette société a escroqué le gouvernement mauritanien et a sacrifié mon fils. J’appelle le gouvernement italien pour qu’il agisse comme il vient de le faire pour Del Grande (journaliste italien emprisonné en Turquie et libéré durant le week-end, Ndlr). C’est pourquoi, je marche tout doucement vers Rome. Car depuis 2015, je n’ai jamais obtenu aucune nouvelle officielle sur mon fils ; aucune inculpation ne lui a été signifiée ».


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