AFCF/formation des journalistes : Mieux comprendre et traiter les violences basées sur le genre   
16/11/2016

L’Association des Femmes Chefs de Familles (AFCF) organise du 16 au 18 novembre 2016, un atelier de formation des journalistes sur le traitement des informations sur les violences basées sur le genre (VBG). Cet atelier rentre dans le cadre du projet : « Briser le silence, ...



... lever les tabous, mieux informer sur les violences basées sur le genre en Afrique de l’Ouest ». Il vise à renforcer les capacités des journalistes à comprendre les violences basées sur le genre. Une vingtaine de journalistes de médias divers ont pris part à cette formation qui ouvre une nouvelle collaboration entre l’Afcf et la presse.
D’emblée, Mme Salimata Sy Camara, vice présidente de l’Afcf, a tenu à préciser que « cette formation est spécifique et importante pour notre association en ce sens qu’elle revêt un caractère important pour la presse ». Une contribution sans laquelle, a-t-elle souligné, « le travail de notre association serait passé inaperçu ». Et c’est pourquoi, poursuit-elle, « notre cible principal aujourd’hui, c’est la presse dans sa diversité ».
Mme Salimata Sy Camara a profité de l’occasion pour passer en revue de manière succincte les différentes réalisations de l’Afcf qui, faut-il le souligner, dispose de nombreux centres d’écoute où les victimes de violences y compris les VGB sont accueillies, entendues, assistées et accompagnées. Même si certains des journalistes ont déjà traité ce genre d’informations, d’autres par contre, n’ont aucune connaissance sur le traitement des activités liées au VGB. Ils ont donc exprimé leurs attentes par rapport à cet atelier notamment, mieux comprendre et savoir traiter l’actualité concernant cet aspect.
Et madame Camara d’exhorter les participants à « bien suivre cette formation et poser autant de questions » afin de mieux s’imprégner des questions liées aux violences faites aux femmes en Mauritanie. D’ailleurs, les formateurs ont fait le constat selon lequel, « la presse ne parle pas souvent des VGB ». Elle traite ces questions sous forme de faits divers.
Cet atelier permettra donc aux participants de comprendre les violences basées sur le genre, qu’il s’agisse de viol, d’agression sexuelles, de mariages forcés ou précoces, de mutilations génitales ou de déscolarisations forcées des filles pour les couvrir de manière professionnelle et équilibrée.
Des thèmes aussi importants que variés sont au menu de cette formation notamment, la typologie des violences basées sur le genre, le concept de genre et des stéréotypes, le processus de violence, la connaissance des dispositifs juridiques de protection des victimes de VGB, les instruments nationaux et internationaux mis en place à cet effet. Il s’y ajoute l’étude de contenu des médias, les processus discriminants et les rôles des médias dans celui-ci ainsi que le contexte culturel qui influence le journaliste dans le traitement des VGB et les principes fondamentaux pour travailler sur des questions liées aux VGB entre autres thèmes. Des travaux de groupes sont également prévus pour aider les journalistes à mieux comprendre les angles d’attaque ou de traitement de l’information liée aux VGB.
I.Badiane


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