AMDH : Rencontre débat sur la liberté de circulation et la contribution de la société civile et les chercheurs   
26/09/2016

L’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH) organise du 26 au 27 septembre en cours, une rencontre débat sur le thème : « penser la liberté de circulation, quelles contributions pour la société civile et les chercheurs ». Cette rencontre à laquelle ...



... prennent part les acteurs de la société civile mauritanienne, les professeurs d’universités de Nouakchott et du Sénégal, les représentants des sociétés civiles du Mali, du Niger, de la Côte d’Ivoire, du Togo, mais aussi de la France et du Maghreb, est une opportunité pour échanger sur des questions importantes que variées sur cette liberté de circulation qui pose problème aux décideurs d’Afrique et du monde.
D’emblée, Me Fatimata Mbaye, présidente de l’AMDH, a souligné à l’ouverture de cette rencontre, que « les entraves à la liberté de circulation des personnes se multiplient et se diversifient par le renforcement de l’Agence Européenne de Garde Côte (Frontex) et la mise en place des centres de rétention (Hotspots). Toutes ces politiques ont pour corolaire des milliers de morts en Méditerranée et au Sahara ».
Le prétexte de cette rencontre était d’offrir une opportunité à la société civile et aux chercheurs, pour poser le débat afin d’alerter les décideurs politiques sur les droits fondamentaux notamment la liberté de circulation. «Il s’agira ici pour nous, en tant qu’acteurs de la société civile, de concert avec les chercheurs de donner notre contribution à cette problématique internationale » a-t-elle soutenu. Car, à en croire Mme Mbaye, depuis plus d’une décennie, «la migration, suscite de nombreuses controverses et des débats passionnés ». A son avis, «Si historiquement, la mobilité humaine est perçue comme une richesse à tous points de vue, ces dernières années, elle est sous les feux de l’actualité médiatique, génère, de plus en plus, des appréhensions de peur au Nord, un sentiment de rejet, voire de haine au Sud». Evoquant les dispositifs pris par les pays européens pour freiner les flux migratoires, par la gestion dite concertée sur ces flux amenant les pays du Sud à criminaliser les migrants en reposant la conditionnalité de l’aide au développement dont l’objectif majeur serait de « freiner les migrations » ou encore « de s’attaquer aux causes profondes de la migration ».
Cette rencontre de Nouakchott a été également l’occasion par nombre d’acteurs de la société civile et des chercheurs, de se pencher sur des thèmes aussi importants que variés comme la liberté intra-africaine, enjeux et défis, liberté de circulation et intégration régionale, mais aussi liberté de circulation et le vivre ensemble. Tout comme des sous thèmes comme le rôle et la contribution des élus dans la promotion de la liberté de circulation. Des exposés également par rapport aux réseaux et plateforme pour enfin aboutir à des perspectives et recommandation pour accompagner les décideurs étatiques dans cette problématique sur la liberté de circulation.
L’initiative de l’AMDH a été saluée par l’ensemble des participants, professeurs chercheurs ou encore autres acteurs de la société civile pour avoir posé le débat sur cette problématique internationale. Le débat est donc lancé par ces acteurs pour relever les défis grâce à une dynamique d’ensemble de la société civile et des chercheurs de tous bords.
I.Badiane


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflètent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés