Les travaux de l’atelier de la sensibilisation sur la gestion du fonds national des revenus des hydrocarbures ont été lancés, mardi à Nouakchott. Organisé par le comité national de l’Initiative de Transparence des Industries extractives (ITIE), en collaboration ...
... avec la Coopération Allemande en Mauritanie, l’atelier auquel participent les membres du comité et les représentants des directions concernées (impôts, trésor, Banque centrale de Mauritanie et société civile) a pour but de sensibiliser sur l’arrêté conjoint du ministère de l’économie et des finances et du ministère du pétrole, de l’énergie et des mines n° 191 en date du 9 mars 2016 portant procédures de gestion des opérations de virements effectués par les opérateurs pétroliers au Fonds National des revenus des Hydrocarbures. L’arrêté en question a pour objet de réglementer la gestion des virements effectués par les opérateurs pétroliers au fonds national des revenus des hydrocarbures, conformément à la loi 2008/020 du 30 avril 2008 relative à la gestion des revenus des hydrocarbures et ce pour permettre aux administrations concernées par ces virements d’effectuer leur travail dans les meilleures conditions et aux opérateurs pétroliers de recevoir une quittance valide pour tous les virements fiscaux et non fiscaux qu’ils effectuent sur le fonds national des revenus des hydrocarbures. La rencontre permettra en outre de passer en revue, d’examiner et d’évaluer les procédures arrêtées par les services financiers concernés et devant entrer en vigueur très prochainement et qui sont de nature à améliorer les conditions de travail des administrations chargées du suivi, d’une part, et de mettre à la disposition des sociétés des bordoraux prouvant que ces dernières ont effectué des virements au profit du trésor public, d’autre part. Dans un mot prononcé pour la circonstance, le secrétaire général du ministère de l’économie et des finances, M. Mohamed Ould Ahmed Aida a indiqué que, conformément aux orientations du Président de la République, M. Mohamed Ould Abdel Aziz, les pouvoirs publics, partant de leur conviction que la gabegie constitue un obstacle réel devant le développement, ont décidé de prendre des mesures sérieuses pour donner un caractère moral à la gestion des affaires publiques. Il a ajouté, dans ce cadre, qu’une stratégie nationale de lutte contre la corruption a été adoptée ainsi qu’une réforme du système des marchés publics et une dynamisation des organismes de contrôle. Puis, a-t-il dit, est venue l’annonce par le Président de la République du lancement de l’initiative de transparence dans le domaine des pêches, faisant ainsi de la Mauritanie l’un des pays pionniers dans ce domaine. Sur la base de ces orientations, le secrétaire général a précisé que le Gouvernement a pu mobiliser des ressources financières importantes qui ont permis de financer davantage d’infrastructures dans les domaines de la santé, de l’enseignement, de l’eau, de l’électricité, des routes et de l’aménagement du territoire. Pour sa part, M. Stephan Eggil, consultant technique principal des programmes de la bonne gouvernance à la Coopération Allemande a indiqué qu’il est connu que le secteur extractif représente un pilier principal de l’économie mauritanienne, soulignant que c’est pour cette raison qu’une gestion transparente et efficace de ce secteur est essentielle pour le développement du pays. Au cours des derniers mois, a-t-il ajouté, plusieurs réformes importantes ont été engagées, y compris celle qui introduit aujourd’hui, notamment l’émission systématique des quittances pour tous paiements effectués dans le fonds national des revenus des hydrocarbures. Il est certain, a-t-il noté, que l’introduction d’un tel système contribue à la traçabilité des paiement et facilitera la gestion financière pour l’Etat et pour les entreprises pétrolières. Il s’est enfin félicité de ces réalisations accomplies par le comité national de l’intiative de transparence des industries extractives et le Gouvernement mauritanien. La cérémonie de lancement de l’atelier s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère du pétrole, de l’énergie et des mines, Dr Mohamed Ould Chrif Ahmed et de M. Djibi Sow, conseiller du Premier ministre, président du comité national de l’initiative de transparence des industries extractives.
AMI
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