La gestion des impacts des activités extractives: quelle contribution pour les partenaires?   
31/05/2016

L’Université des sciences, de la technologie et de médecine a organisé, lundi à Nouakchott, un atelier sur "la gestion des impacts des activités extractives: quelle contribution pour les partenaires?. Ont pris pris à cette rencontre 50 participants venus ...



... des secteurs concernés et des sociétés intervenant dans les industries extractives, comme les mines, le pétrole et le gaz.

 L’atelier a pour but de sensibiliser l’opinion publique sur l’importance de la formation dans le domaine des activités extractives et de mettre en relief le rôle des sociétés intervenant dans ce domaine.

 Dans un mot prononcé pour l’occasion, Pr Ahmed Ould Haouba, président de l’Université des Sciences, de Technologie et de Médecine, s’est dit très heureux de procéder à l’ouverture de cet atelier, organisé par son université en collaboration avec l’Université de Gaston Berger à Saint Louis, au Sénégal, sous le thème de: " Gérer les impacts des activités extractives: quelle contribution des partenaires?".

 Il a souhaité la bienvenue à la délégation de l’Université de Gaston Berger, indiquant que le diplôme de Master est considéré comme une nouvelle expression des besoins en matière des nouvelles capacités liées à la gestion des activités extractives qui connaissent un grand développement en Afrique occidentale depuis une décennie.

 Il a ajouté que cet atelier constitue une tribune pour l’échange des vues sur l’importance de la gestion des impacts des activités extractives et la définition des besoins essentiels de renforcement des capacités nécessaires pour la réalisation d’un progrès dans le domaine du développement et du dialogue entre acteurs intervenant dans le domaine extractif.

 De son côté, M. Mohamed Lemine Ould Babé, représentant de l’Union Internationale pour la conservation de la nature, a indiqué que "conscientes à la fois des importants enjeux économiques, sociaux et environnementaux de l’exploitation pétrolière off-shore et soucieux de répondre aux attentes des différents acteurs, les autorités mauritaniennes ont sollicité en 2007 l’Union Internationale pour la conservation de la nature pour mettre en place un panel scientifique indépendant sur les activités pétrolières et gazières. Ce panel scientifique, a-t-il dit, a identifié les principaux risques technologiques, environnementaux et socio-économiques liés à l’exploitation des hydrocarbures et a formulé des recommandations que le gouvernement mauritanien a mis en oeuvre avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, dans le cadre du programme intitulé Biodiversité, gaz et pétrole.

 Il a précisé que cet ambitieux programme a pour objectif de favoriser l’implication du secteur privé dans un partenariat avec les institutions publiques et la socité civile pour développer la recherche scientifique, renforcer les capacités des acteurs et initier la gouvernance environnementale concertée des ressources et territoire marin et côtier du pays.

 Il est à noter que cette activité coïncide avec la sortie de la première promotion du Master international sur les impacts des activités extractives (GAED) qui comprend des mauritaniens et des sénégalais.

 La cérémonie s’est déroulée en présence de responsables de l’université et de chercheurs nationaux et internationaux.
























AMI


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