Des ministres commentent les travaux du Conseil   
22/04/2016

Les ministres de la culture et de l’artisanat, porte parole du Gouvernement, des affaires islamiques et de l’enseignement originel, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et du pétrole, de l’énergie et des mines ont ...



 ... commentĂ©, jeudi soir Ă  Nouakchott, les rĂ©sultats des travaux du conseil des ministres tenus plus tĂ´t dans la matinĂ©e.

 Prenant la parole, Ă  cette occasion, Dr Mohamed Lemine Ould Cheikh, ministre de la culture et de l’artisanat, porte parole du gouvernement, a indiquĂ© que le conseil des ministres a examinĂ© et approuvĂ© un certain nombre de projets de dĂ©crets et de communications dont deux communications, la première, relative Ă  l’organisation de la saison du pèlerinage pour l’annĂ©e 1437 de l’Hegir/2016 et la deuxième aux mesures de restructuration de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche scientifique.

 En rĂ©ponse Ă  une question sur la nature de la visite du PrĂ©sident de la RĂ©publique, prĂ©vue dans la wilaya du Hodh Echarghi, le ministre de la culture et de l’artisanat, porte parole du Gouvernement a indiquĂ© qu’il s’agit d’une visite de prise de contact et qu’elle vise Ă  s’informer sur les problèmes qui se posent aux citoyens dans la wilaya mais aussi Ă  inaugurer d’importantes infrastructures comme la grande usine de lait, le projet Dhar et d’autres projets.

 Il a ajoutĂ© que comme c’est le cas dans de pareilles visites, le PrĂ©sident de la RĂ©publique sera accompagnĂ©s des ministres dont relèvent les secteurs des services.

 Il a notĂ© que les populations sont, elles aussi, habituĂ©es Ă  de telles visites qui sont toujours l’occasion, a-t-il dit, de trouver des solutions aux problèmes qui se posent Ă  elles.

 en rĂ©ponse Ă  une autre question sur les prĂ©tendus problèmes posĂ©s par les autoritĂ©s Ă  un caricaturiste, le porte parole du gouvernement a soulignĂ© qu’il s’agit simplement du fait que l’association des arts plastiques relevant de la tutelle du ministère de la culture et de l’artisanat a pris l’habitude de mener, sous la conduite du peintre douĂ© Khaled Moulaye Idriss, une exposition de ses produits au musĂ©e national qui lui a toujours ouvert ses portes de manière gratuite.

 Le ministre a en outre affirmĂ© que le ministère de la culture et ses diffĂ©rents services sont ouverts devant l’art, soulignant que cela est tout Ă  fait naturel mais que quand il s’agit d’utilisation de l’art Ă  d’autres fins malsaints et que l’artiste soit un opposant, il y a d’autres festivals politiques dans lesquels ce genre d’arts peut ĂŞtre ĂŞtre exposĂ©s. C’est le cas chez nous dans les partis de la majoritĂ© oĂą nous accueillons l’artiste alignĂ© pour qu’il expose sa production, a-t-il dit.

 Et en tout Ă©tat de cause, le dĂ©partement de la culture ne doit accueillir et sponsoriser uniquement que l’artiste professionnel.

 Le ministre a prĂ©cisĂ© que tout tableau se moquant d’un symbole national ou le critiquant de manière non constructive, qu’il soit dans l’opposition ou la majoritĂ©, ne peut ĂŞtre accueilli dans le musĂ©e national et c’est ce que nous avons dit Ă  l’artiste, tout en lui demandant de retirer son oeuvre. Et c’est ce qu’il a fait tout en s’excusant avant que n’intervienne une interruption Ă©lectrique dans le musĂ©e national, incident qu’ont exploitĂ©, apparemment, certaines personnes malintentionnĂ©es s’adonnant Ă  la surenchère pour faire porter la responsabilitĂ© au dĂ©partement de la culture alors qu’il n’a rien Ă  voir avec l’incident.

 De son cĂ´tĂ©, M. Ahmed Ould Ehel Daoud, ministre des affaires islamiques et de l’enseignement originel a indiquĂ© que la communication relative Ă  l’organisation de la saison du pèlerinage a abordĂ© les mesures prises pour la rĂ©ussite du Hajj ainsi que la prĂ©paration et l’exĂ©cution du prochain pèlerinage.

 Il a prĂ©cisĂ© qu’il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© d’ouvrir la saison du pèlerinage le lundi prochain sur toute l’étendue du territoire national.

 Le ministre a ajoutĂ© que le coĂ»t du pèlerinage, cette annĂ©e, atteint

 1 361 280 ouguiyas, prĂ©cisant que le premier contingent de nos pèlerins quittera Nouakchott pour MĂ©dine le 24 aoĂ»t 2016 et regagnera la patrie le 26 septembre 2016.
 Le ministre des affaires islamiques a ajoutĂ© que son dĂ©partement va maintenir les succès rĂ©alisĂ©s l’annĂ©e passĂ©e, qu’il soit au niveau de la dĂ©centralisation des inscriptions, l’enregistrement Ă©lectronique et le tirage au sort, ce qui a suscitĂ© la satisfaction de toutes les parties impliquĂ©es y compris les autoritĂ©s saoudiennes qui n’ont pas , pour la première fois, de remarques sur la mission mauritanienne pour Haj, lors de la journĂ©e d’évaluation organisĂ©e Ă  Djedda.

 Au sujet du coĂ»t du pèlerinage, le ministre a soulignĂ© que le montant sera payĂ© en intĂ©gralitĂ© et qu’aucune somme ne sera remboursĂ©e au pèlerin, car dĂ©sormais son hĂ©bergement et sa nourriture seront Ă  la charge de l’Etat.

 Il s’agit lĂ  d’une exigence des autoritĂ©s saoudiennes et donc il n’ya plus de raison de rembourser l’argent aux Lieux Saints’’, a conclu le ministre des affaires islamiques et de l’enseignement originel.

 Lui succĂ©dant, le ministre de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche scientifique, Dr. Sidi Ould Salem, a prĂ©cisĂ© que la communication relative aux mesures de restructuration de l’Enseignement SupĂ©rieur et de la Recherche Scientifique vise l’introduction d’une nouvelle vision Ă  mĂŞme de rehausser notre système d’enseignement supĂ©rieur avec au premier rang les universitĂ©s, l’ingĂ©nierie et la recherche scientifique.

 Il a ajoutĂ© que le pays possède trois universitĂ©s dont deux se trouvent Ă  Nouakchott et dans le mĂŞme endroit et seront fusionnĂ©es en une seule universitĂ© en vue d’allĂ©ger les charges de la gestion, sachant que chacune deux elle est composĂ©e de deux facultĂ©s, alors que dans les normes chaque universitĂ© doit comprendre quatre facultĂ©s.

 Au niveau du nombre des Ă©tudiants, le ministre a notĂ© que l’effectif des deux universitĂ©s est Ă©gal Ă  celui d’une facultĂ© dans les pays voisins.

 S’agissant de l’incidence financière de cette mesure, le ministre a soulignĂ© que la fusion va permettre au pays d’épargner annuellement une enveloppe de 133 millions d’Ouguiyas dĂ©duite des rĂ©ductions sur les dĂ©penses administratives et celles engendrĂ©es par la restructuration, sans compter l’utilitĂ© pĂ©dagogique matĂ©rialisĂ©e par l’usage commun des moyens humains et financiers.

 Et d’ajouter que toute Ă©valuation de l’enseignement supĂ©rieur doit tenir compte d’un certain nombre de facteurs comme la qualitĂ© de l’enseignement dispensĂ©, le niveau acadĂ©mique des Ă©tudiants et leur tranche d’âge.

 Parlant de la recherche scientifique, le ministre a constatĂ© que l’absence de moyens, de la gouvernance et de l’organisation, qui sont des obstacles qui freinent son impulsion, notant qu’une Ă©tude est en cours pour sa structuration et la crĂ©ation d’un conseil scientifique.

 â€™â€™Je suggère que la prĂ©sidence de ce conseil soit assurĂ©e par le PrĂ©sident de la RĂ©publique ou le Premier afin de lui donner de l’ampleur et qu’il englobe en son sein les dĂ©partements ministĂ©riels concernĂ©s par la recherches scientifiques et avec des missions et directives bien dĂ©finies.

 Pour sa part, le ministre du pĂ©trole, de l’énergie et des mines, M. Mohamed Salem Ould Bechir, a soulignĂ© que les semaines passĂ©es ont vu des opĂ©rations de recherche et de prospection de l’or qui dĂ©roule de façon anarchique et non conforme au cadre rĂ©glementaire et juridique existant dans le pays.

 â€™â€™Le gouvernement dont le premier souci est de faciliter aux citoyens les conditions de vie a gĂ©rĂ© ce sujet avec beaucoup de souplesse et axĂ© son intervention sur la sensibilisation sur les mesures organisationnelles de ce genre d’activité’’, a soulignĂ© le ministre.

 Ce dernier a ajout qu’un certain nombre de dispositions a Ă©tĂ© prises pour prĂ©server la sĂ©curitĂ© des citoyens et que le gouvernement, sur instruction du PrĂ©sident de la RĂ©publique, Ă  accompagner l’opĂ©ration par la crĂ©ation d’un cadre lĂ©gal permettant l’exercice de cette activitĂ© suivant les meilleures conditions, sans toute fois, violer les lois dĂ©jĂ  existantes.

 Au sujet des conditions de l’exercice de l’activitĂ©, le ministre a prĂ©cisĂ© le cadre juridique sera opĂ©rationnel dès lundi prochain et qu’il dĂ©limite la zone de recherche afin que l’Etat soit en mesure de garantir la sĂ©curitĂ© des citoyens et d’épargner les zones objet d’autorisation de prospection au prĂ©alable.

 Il a ajoutĂ© que le gouvernement a simplifiĂ© les procĂ©dures afin de permettre Ă  chaque citoyen jouissant d’un Ă©tat civil fiable, sans distinction aucune, d’obtenir l’autorisation de prospection, notant que ce genre d’activitĂ© nĂ©cessite des Ă©quipements performants.

 â€™â€™Pour l’obtention de l’autorisation de prospection, toute personne dĂ©sireuse effectuer ce travail doit verser un montant de 100.000 Ouguiyas au trĂ©sor public et se conformer Ă  la zone indiquĂ©e. Toute violation de ces procĂ©dures engendrera des sanctions dont d’une amande de 500 Ă  un millions d’Ouguiyas par jour, la mise en dĂ©tention pour une pĂ©riode allant de 1 Ă  3 mois et la saisie des Ă©quipements’’, a conclu le ministre.



 


 







 



 








AMI


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