AMSME/Droits de l’enfant : Elaboration du rapport alternatif de la société civile sur la C.I.D.E   
21/04/2016

L’Association Mauritanienne pour la Santé de la Mère et de l’Enfant (AMSME) que préside Zeinabou Mint Taleb Moussa, a organisé ce 21 avril 2016 à Nouakchot, un atelier pour l’élaboration d’un rapport alternatif de la société civile pour la mise en œuvre ...



... de la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant (CIDE). L’objectif de cet atelier est de procéder à l’évaluation du niveau d’application des recommandations du comité des droits de l’enfant des Nations Unies dans son rapport de 2009 sur la Mauritanie. Plusieurs représentants d’organisations de la société civile prennent part à cet atelier.
Cet atelier, organisé en collaboration technique avec le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) a été financé par l’Unicef. Il est également organisé après concertation avec les organisations de la société civile nationale opérant dans le même domaine, selon la présidente de l’AMSME. Mme Zeinabou Mint Taleb Moussa, a indiqué à l’ouverture que « cet atelier doit favoriser un cadre d’échange d’idées, de renforcement de capacités et de partage d’expériences avec les ONG présentes, sur la façon d’établir des rapports équilibrés, afin de garantir l’objectivité de ces rapports et leur complémentarité vis-à-vis de ceux préparés par l’Etat sur le niveau d’application des accords internationaux relatifs aux droits de l’enfant ».
Pour sa part, Mme Laura Bill, représentante adjointe de l’Unicef, elle a souligné que son organisation fait de l’application de la convention relative aux droits de l’enfant sa priorité. Car, « L’Unicef œuvre en faveur des droits de l’enfant en appuyant les gouvernements à la mise en application de la convention en partenariat avec la société civile » a-t-elle dit. De son avis, « il est de notre devoir à tous de veiller à sa bonne mise en œuvre afin que chaque enfant en Mauritanie ait accès à ses droits ». Elle aussi indiqué que le regroupement des organisations de la société civile leur permettra « d’échanger des éléments d’informations objectifs, exhaustifs et précis pour mieux apprécier de la situation des enfants dans le pays et par conséquent proposer des mesures à prendre en réponse aux défis identifiés ».
Après cet échange de discours entre l’AMSME et l’Unicef, le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille (MASEF), M. Mohamed Mahmoud Ould Sidi Yahya, a fait le point de la situation avant de déclarer ouvert l’atelier.
Les participants de cet atelier ont suivi des présentations portant sur la convention relative aux droits de l’enfant, sur les principes, procédures et techniques d’élaboration des rapports alternatifs mais aussi sur les observations finales du comité des droits de l’enfant formulées à l’issue de l’examen du deuxième rapport périodique de la Mauritanie (séance du 12 juin 2009). Il y a eu également une présentation sur la méthodologie adoptée pour l’élaboration du rapport alternatif de la société civile sur le suivi de l’application des observations finales du comité. Enfin, les participants se sont organisés en groupe de travail sur les thématiques proposés.
Il faut rappeler que la Convention relative aux droits de l’Enfant a été adoptée par l’assemblée générale des Nations Unies le 20 Novembre 1989.
Mme Sinya Mint Saleck, présidente des femmes éducatrices pour la promotion des droits humains, appréciant à sa juste valeur le travail de l’AMSME, a souligné que la situation des enfants s’améliore en Mauritanie en ce sens que beaucoup d’étapes ont été franchies même si elle reconnaît que «tout n’est pas rose ». Toutefois, elle a indiqué que la société civile est « sur la bonne voie » tout en souhaitant la conjugaison des efforts par tous les acteurs de cette société civile, les organisations internationales et l’Etat afin de sortir de la situation d’exploitation des enfants dans le travail ou les enfants de la rue et pour que cette couche sociale jouisse de ses droits légitimes.
I.Badiane


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