Rencontre régionale de concertation entre OSC pour un échange d’expériences   
21/04/2016

Le Réseau des organisations de la société civile pour la promotion de la citoyenneté (RPC) a organisé du 14 au 15 avril 2015, un atelier régional au cours duquel les acteurs ont échangé leurs expériences dans le cadre du développement. Quarante six organisations ...



... ont pris part à cette importante rencontre qui a porté sur la présentation d’une vision globale sur les différents services publics et par l’identification de ceux qui doivent bénéficier de priorités dans le cadre des interventions des OSC.
Organisé par le RPC en collaboration avec l’Union Européenne à travers son Programme d’appui à la société civile et à la culture (PESCC), cet atelier vise à mettre en valeur le rôle joué par la société civile pour contribuer à la promotion et au développement des différents services publics du pays. C’est dans ce sens que, M. Mohameden Ould Horma, directeur des relations avec la société civile au ministère des relations avec le parlement et la société civile, a indiqué que « le gouvernement mauritanien, œuvre toujours à renforcer les capacités des acteurs non gouvernementaux afin d’optimiser leur contribution au développement durable généralisé, au profit de la nation et des citoyens ». Il faut en outre souligner que cet atelier vise à promouvoir la concertation et l’échange d’expériences entre les OSC en mettant l’accent sur le partenariat entre tous les acteurs dans le processus du développement.
Prenant la parole, M Mahmoud Kheirou, coordinateur du PADOSC (Projet d’appui au développement des organisations de la société civile) et président du RPC a insisté sur le rôle que joue la société civile dans la redynamisation et la promotion des différents services publics. Il a en outre souligné que l’action des OSC vient en appoint aux efforts déployés par les autorités publiques. Et par conséquent, les deux acteurs doivent travailler dans la complémentarité afin d’avoir une vision globale des priorités de développements.
Quant à Mme Esther Gil, responsable du renforcement des capacités des OSC au niveau du PESCC, elle a mis l’accent sur l’importance de ce type d’atelier d’échange d’expériences entre acteurs d’OSC afin de renforcer leur rôle dans le développement et de promouvoir les services publics pour améliorer leurs prestations en faveur des citoyens.


Echange …
Dans le cadre de cette concertation, les participants ont échangé sur des sujets importants comme l’éducation, la santé et partagé certaines expériences dans le domaine des OSC. C’est ainsi que le Dr Abdallahi Traoré a souligné que ceux qui font la santé doit pour réussir leur projet, avoir un état des lieux du secteur et un plan d’action. Toutefois, il a précisé que la société civile ne peut pas tout connaître et par conséquent doit associer les spécialistes du secteur. En outre, Dr Traoré a souligné le problème de la sécurité alimentaire et l’hygiène des aliments.
Pour sa part, Dr Séméga de la Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie (CLTM) qui a exposé sur ce domaine syndical, a parlé de l’expérience du syndicat, de sa mission citant 5 actions à savoir l’organisation, l’éducation, l’assistance, la créativité et la représentativité syndicale. Il a parcouru les principales étapes soulignant que les syndicats ont activement participé à la construction du pays. Par rapport aux objectifs, il a souligné que le syndicat doit lutter pour garantir le travail décent afin d’assurer une vie saine. Enfin, un rapport étroit doit être établi entre les syndicats et la société civile.
Quant à Mohamed Yahya Ebbe, un acteur dynamique de la société civile et bien connu du milieu des OSC, il a présenté un exposé clair et précis sur l’éducation. Chiffres à l’appui, son exposé est, on ne peut plus clair sur la situation du secteur. Il a souligné à titre d’exemple, qu’en 2015, il y a eu 5782 admis toutes disciplines confondues sur un total d’inscrits de plus de 33000 candidats. Ce qui montre une situation alarmante du secteur de l’éducation. L’analyse montre également que le taux d’enfants non scolarisés est plus élevé. L’expert a préconisé comme solution, l’instauration d’un enseignement exclusivement public obligatoire au fondamental, primaire et secondaire, mais aussi favoriser un enseignement secondaire, universitaire privé consistant.
Mme Noura Mint Abba du SCAPP devenu Stratégie Nationale de lutte contre la pauvreté, a retracé les axes prioritaires de son Ong. Après ces différents exposés, des débats ont été engagés engendrant des échanges d’expériences riches en enseignements. On a noté une participation active des représentants d’Ong.
Enfin, Mohamed Kheirou, coordinateur du PADOSC, a indiqué qu’en organisant ce genre d’atelier, le RPC vise à «renforcer le partenariat entre acteurs des OSC ». Car il y a une pléthore d’OSC qui agit dans tous les sens et dans tous les domaines. C’est pourquoi, aujourd’hui, « il est important de s’organiser pour mutualiser nos efforts pour être plus performants et créer des synergies qui peuvent faciliter le travail ». Tirant les enseignements, il dira : « nous avons pu mettre ensemble des acteurs qui ne se connaissaient pas, mais aussi à travers cette rencontre, nous pouvons raffermir nos relations et nos actions. Et nous pouvons contribuer par cela, au développement car le développement n’est pas le seul apanage de l’Etat ». Mieux, « nous pouvons être performants et pallier la mise en réseautage pour contribuer à la conception, à l’exécution et au suivi des politiques publiques».
I.Badiane


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