Attaque meurtrière contre un camp de l'ONU à Kidal   
12/02/2016

Une attaque a été perpétrée vendredi par des jihadistes contre un camp de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), à Kidal. Deux casques bleus ont été tués et 30 autres ont été blessés. Deux casques bleus de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) ont été tués et 30 autres ...



... blessés vendredi 12 février lors d’une attaque perpétrée par des jihadistes contre un camp de la Minusma à Kidal, dans le nord-est du pays.

"Notre camp à Kidal a été attaqué ce vendredi tôt le matin par des terroristes. Nous avons riposté, mais deux casques bleus ont été tués, et 30 autres blessés", a déclaré à l’AFP une source sécuritaire au sein de la Minusma. Les "terroristes ont attaqué à l’aide de roquettes. Il y a eu au moins deux heures d’échanges de coups de feu", a précisé cette source.

Confirmant l’information, un militaire guinéen de la Minusma a indiqué que les casques bleus tués appartenaient à ce contingent et que parmi les trente blessés, "sept sont dans un état grave".

Cette attaque survient une semaine après celle, revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a visé une base de policiers nigérians de la Minusma installée dans un ancien hôtel à Tombouctou (nord-ouest), coûtant la vie à un militaire malien, ainsi qu’à au moins quatre assaillants, selon les autorités maliennes.

La Minusma, déployée depuis juillet 2013, est la mission de maintien de la paix de l’ONU la plus coûteuse en vies humaines depuis la Somalie en 1993-1995.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

Ces groupes jihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés du nord à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale qui se poursuit.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin d’un accord de paix entre le gouvernement et l’ex-rébellion.



france24.com

Avec AFP


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