Des ministres commentent les travaux du conseil   
05/02/2016

Les ministres des relations avec le Parlement et la sociĂ©tĂ© civile, porte parole officiel du gouvernement et des finances, MM. Mohamed Lemine Ould Cheikh et Moctar Ould Diay ont commentĂ©, jeudi  Ă  Nouakchott, les travaux du conseil des ministres tenu plus tĂ´t dans la matinĂ©e.



 Le ministre des relations avec le parlement et la sociĂ©tĂ© civile, porte parole du gouvernement a indiquĂ© que le conseil a examinĂ© et adoptĂ© des projets de dĂ©crets et des communications dont l’une est relative Ă  l’assainissement de la masse salariale du personnel de l’Etat.

 Apportant des explications sur cette communication, le ministre des finances a indiquĂ© que la masse salariale dans le budget de l’Etat mauritanien est passĂ©e de 70 milliards d’ouguiyas environ en 2008 Ă  118 milliards d’ouguiyas environ en 2015. Il a aussi prĂ©cisĂ© que la masse salariale a aussi augmentĂ© dans le budget de 2016 de près de 21 milliards d’ouguiyas. Cela veut dire, a-t-il notĂ©, que l’ensemble des augmentations dans la masse salarialea a atteint plus de 70 milliards d’ouguiyas au cours des cinq dernières annĂ©es.

 Il a ajoutĂ© que cette augmentation de la masse salariale s’explique par deux raisons, la première, c’est l’assainissement menĂ©e en 2010-2011 au niveau du système des indemnitĂ©s qui Ă©taient sous forme de logements et de vĂ©hicules au profit d’une minoritĂ© de travailleurs, et la deuxième c’est la conviction du gouvernement de la nĂ©cessitĂ© d’amĂ©liorer les conditions des mauritaniens, notamment les fonctionnaires toutefois que les conditions le permettent.

 C’est ainsi, a-t-il dit, que les conditions des fonctionnaires ont Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©es en 2015, annĂ©e qui a connu une augmentation apprĂ©ciable des salaires dont la masse est passĂ©e de 106 milliards d’ouguiyas Ă  118 milliards entre 2014 et 2015.

 Le ministre a indiquĂ© qu’étant donnĂ© l’action menĂ©e par le gouvernement et notamment par le dĂ©partement des finances, visant Ă  rationaliser les dĂ©penses publiques et Ă  orienter les ressources de l’Etat pour servir les affaires publiques, les dĂ©penses de plusieurs secteurs ont connu des amĂ©liorations notables.

 Il a soulignĂ© qu’une enquĂŞte a Ă©tĂ© Ă©galement menĂ©e pour dĂ©terminer les travailleurs qui touchent plus d’un salaire et partant corriger ce dysfonctionnement.


 Et d’ajouter le ministre qu’une base de donnĂ©es englobant tous les fonctionnaires de l’Etat et ses Ă©tablissements a Ă©tĂ© mise en place en s’appuyant sur le numĂ©ro national d’identification.

 Le ministre des finances a soulignĂ© que son dĂ©partement a pu disposer, grâce au projet d’état civil, une gamme d’informations sur 85000 employĂ©s dont 81.000 possèdent effectivement des numĂ©ros d’identification nationale, tandis qu’un travail parallèle se dĂ©roule actuellement pour savoir si le nombre restant exerce ou non un travail supplĂ©mentaire.

 En rĂ©ponse Ă  une question relative Ă  la classification de la Mauritanie par l’organisation transparency international, le ministre des relations avec le parlement et de la sociĂ©tĂ© civile, porte-parole du gouvernement, a soulignĂ© que cette organisation avant placĂ© la pays en 2014 au rang de 124ème pays et en 2015 au rang de 112ème pays, soit une avancĂ©e de 12 points. Cela, dit-il, constitue un indice significatif des performances du pays dans le domaine de la transparence.

 Il a ajoutĂ© que ces progrès vont ĂŞtre renforcĂ©s par les rĂ©sultats satisfaisants de la confĂ©rence internationale sur la transparence dans le secteur des pĂŞches, que Nouakchott vient d’abriter.

 Au sujet de la saisie par les autoritĂ©s sĂ©curitaires d’importantes quantitĂ©s de drogue, le porte-parole du gouvernement a soulignĂ© que cette action, largement saluĂ©e aux plans national et international, donne un signal fort quant Ă  l’opĂ©rabilitĂ© et la capacitĂ© des services de sĂ©curitĂ© nationale de contourner et d’étouffer les trafiquants de ce produit dangereux.

 RĂ©pondant Ă  une question sur les relations mauritano marocaines, le ministre a prĂ©cisĂ© que les deux pays entretiennent de bonnes relations Ă  tous les niveaux, indĂ©pendamment de l’existence ou non d’un ambassadeur.








AMI


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