Attaques à Paris : ce que l’on sait des attentats qui ont fait au moins 128 morts   
14/11/2015

Six attaques simultanées ont frappé la capitale, dans la soirée du vendredi 13 novembre. Au moins 128 personnes sont mortes. Huit des assaillants sont morts, dont sept se seraient fait exploser. L’état d’urgence a été décrété, les contrôles aux frontières rétablis.



François Hollande a décrété un deuil national de trois jours.
Chronologie des faits : Trois explosions retentissent d’abord à Saint-Denis aux abords du stade de France, au cours du match France-Allemagne. Les trois assaillants auraient fait sauter des ceintures d’explosifs, faisant une victime. Cinq autres lieux parisiens sont ensuite touchés, mais la chronologie des fusillades qui ont eu lieu à Paris reste imprécise.
Il s’agit de la pire attaque terroriste qui ait jamais frappé la France. Six attaques ont eu lieu simultanément à Paris et à Saint-Denis, vendredi 13 novembre. Un bilan provisoire fait état d’au moins 128 morts et d’une centaine de blessés, dont beaucoup dans un état grave, selon le procureur de la République de Paris, François Molins, mais le bilan pourrait s’alourdir dans la journée. Huit assaillants seraient morts, dont 7 se seraient fait exploser.


Le bilan
L’ensemble des attaques ont fait au moins 128 morts, a confirmé Matignon, dont 78 ou 79 dans l’attaque du Bataclan d’après une source judiciaire. Le grand nombre de blessés ne permet pas d’établir de bilan définitif, une autre source judiciaire faisant état samedi matin de 99 blessés « en urgence absolue » et de « 155 urgences relatives ».
Un précédent bilan donnait des indications sur les lieux où ont été tuées certaines victimes :
Rue de Charonne, à la terrasse du bar La Belle Equipe, 19 personnes ont été abattues
Rue de la Fontaine-au-Roi, 5 personnes ont trouvé été tuées
Rue Alibert, entre le bar Le Carillon et le restaurant Le Petit Cambodge, entre 12 et 14 victimes ont été recensées.
A Saint-Denis, près du stade de France, trois explosions ont retenti à partir de 21 h 20, faisant un mort.
Huit terroristes seraient morts, dont sept se seraient fait exploser. Trois ou quatre d’entre eux sont morts dans l’assaut donné par la brigade de recherche et d’intervention (BRI) à la salle de concert d’après une source judiciaire. Un policier a été blessé lors de l’assaut.
 
Un carnage au Bataclan

L’attaque la plus grave a eu lieu au Bataclan, au croisement du boulevard Richard-Lenoir et du boulevard Voltaire, où les assaillants, au nombre d’au moins trois, sont entrés en plein concert du groupe de rock américain Eagles of the Death Metal. Ils ont mitraillé les spectateurs dans le noir, provoquant une panique indescriptible, achevant parfois les survivants ou tous ceux qui bougeaient. L’attaque a duré près de deux heures.
Nicolas Chapuis, journaliste au Monde, présent à proximité du Bataclan à partir de 22 h 30, a vu des policiers progresser en se cachant derrière des voitures pour se protéger des salves d’armes automatiques. Le RAID, l’unité d’élite de la police nationale, est ensuite arrivé sur place, pour élargir le périmètre. A 23 h 20, une dizaine de personnes sont sorties les mains en l’air de la salle de concert.
L’assaut a été donné un peu après minuit par la BRI, plusieurs déflagrations étaient entendues par les témoins près du périmètre de sécurité dressé autour de la salle de concert. Des dizaines d’ambulances ont été envoyées sur place et un hôpital de campagne a été dressé à l’arrière de la salle, près du Cirque d’hiver. François Hollande, le premier ministre Manuel Valls, la ministre de la justice Christiane Taubira et le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve se sont rendus sur place après la fin de l’assaut.






Le Monde.fr


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