On s’achemine vers la fin de la 3e édition du tournoi de l’intégration organisé sur initiative de la communauté ivoirienne, sous l’impulsion du Président Somma Mamadou. Après un premier tour époustouflant, les formations en lice ont encore rivalisé ...
... lors des quarts de finales, puis un carré d’As s’est dégagé avant que deux finalistes, sortent du lot : Le Mali et le Nigéria.
Organisé en collaboration avec l’Association de la jeunesse mauritanienne pour la culture, les loisirs et la technique (AJMCLT), le tournoi de l’intégration se déroule depuis le 16 août au stade olympique, avec la participation effective des communautés étrangères établies en Mauritanie, Nouakchott notamment. Parrainé par Mr Daniel Lobé, DG des établissements scolaires Sahel et Nations, «le tournoi des Ivoiriens » est également patronné par le Consul Honoraire de ce pays en Mauritanie, SEM Tidiane Diagana.
Seize pays dont la Mauritanie ont pris part à ce tournoi de l’intégration et répartis en quatre poules. Dans la poule A, la Côte d’Ivoire et la Mauritanie s’étaient qualités pour les quarts de finale, tandis que le Cameroun et le Sénégal se sont hissés au niveau de la poule B. Le Nigéria, qui a fait un tournoi sans faute et le Mali sont sortis du groupe C alors que le Niger et le Ghana se sont aussi qualifiés dans le groupe D.
Des quarts de finales empoignants
Les quarts de finales ont offert un spectacle certain. Le Sénégal et la Côte d’Ivoire qui se sont confrontés lors de ces joutes, se sont quittés sur un score nul et vierge à l’issue du temps réglementaire. Il a fallu recourir à la série fatidique des tirs aux buts pour voir le gardien Sénégalais Aldiouma Ndiaye sauver le Sénégal en arrêtant deux tirs ivoiriens. Le Sénégal se qualifie en demi-finale sur une note de 4 tirs à 2. Dans la seconde confrontation du jour, le Cameroun de Roger (coach) a écarté sans trop de difficulté la Mauritanie représentée par l’équipe de la Renaissance par un score de 2 buts à 1.
Le Nigéria, de son côté, n’a pas fait de détail face au Ghana qu’il a battu par 2 buts à 0, tandis que le Mali a écarté le Niger, dans une rencontre époustouflante qui s’est terminée par le score de 4 buts à 2.
Demi-finales inattendues
Curieusement, le Mali, tombeur du Sénégal l’année dernière et à ce niveau de la compétition, l’a encore battu dans une confrontation palpitante sur le score étriqué d’un but à zéro (1-0). Et c’est encore Djibril Traoré qui a crucifié le gardien sénégalais qui a véritablement tout fait pour sauver son équipe, en vain. Et le Mali se qualifie en finale pour la seconde fois consécutive, devenant ainsi la bête noire du Sénégal.
Le Cameroun et le Nigéria, dans un match digne d’une finale avant la lettre, se sont quittés sur une petite victoire des Nigérians (1-0) mais très importante pour une qualification en finale. Ainsi, le Mali et le Nigéria qui évoluaient dans le même groupe se retrouvent en finale. Reste à savoir qui des deux remportera cette troisième édition. Pourtant, dans les confrontations de groupe, le Nigéria était venu à bout du Mali par le score d’un but à zéro (1-0). Mais, la hargne des jeunes maliens n’est pas à écarter dans cette finale en perspective.
Une finale qui promet
Selon les organisateurs de cette 3e édition du tournoi de l’intégration, la finale sera l’occasion de mobiliser encore une fois toutes les communautés pour une cérémonie riche en couleurs et en son. Les préparatifs vont bon train pour offrir à cette finale, ce qu’elle mérite. Loin des intérêts crypto personnels et des ambitions inavouées, le président Somma Mamadou et son staff s’activent pour montrer que la Mauritanie reste et restera leur deuxième patrie. Car, ce tournoi de l’intégration, n’est qu’un prétexte pour imprimer une marque d’intégration en Mauritanie. Ne ratez donc pas cette finale. D’ailleurs, après la finale et quelque soit le vainqueur, une soirée de gala sera organisée le samedi 12 septembre à la CASE où une cérémonie de remise des prix à ceux qui se sont distingués lors de ce tournoi, est prévue. Ce sera la fête avec les « ambianceurs » ivoiriens. Ouf, on vivra du « coupé décalé » à l’ivoirienne.
I.Badiane
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