Les autorités publiques intensifient depuis quelques jours les opérations d’aspiration des eaux de pluie tombées sur la ville de Nouakchott au cours des derniers jours, ayant dépassé parfois plus de 52 mm. Les services administratifs poursuivent leurs efforts louables au niveau des différentes ...
... wilayas de Nouakchott, améliorant de manière progressive la circulation routière au niveau de la capitale et limitant les risques sanitaires liés à la présence des mares. La commission technique issue du comité interministériel chargé de l’assainissement à Nouakchott a visité les principaux points de stagnation des eaux et mobilisé d’importants moyens d’aspiration des mares, notamment en installant des pompes et en mobilisant plusieurs camion-citernes. Le conseiller du Premier ministre et président de la commission technique M. Ahmedou Ould Abdallahi a affirmé dans une déclaration faite à l’AMI que toutes les mesures ont été prises pour faire face aux impacts des eaux stagnantes sur la vie des habitants, dans le cadre d’un plan global de mise en place d’un réseau d’assainissement au niveau de la capitale. Il a souligné également que plusieurs parties coordonnent avec la commission technique en vue de mettre en place des mécanismes et de gérer les ressources mobilisés par l’Etat pour évacuer les eaux de pluies des routes, parcs et carrefours de la ville. Il a souligné aussi que la commission opère suivant un plan précis et une répartition des missions, précisant que le bureau national de l’assainissement fournit les citernes et les pompes alors que l’entreprise nationale de l’entretien routier (ENER) s’occupe de vider les réservoirs existants sur les routes publiques tandis que la SNDE se charge d’évacuer hors de la ville à travers des canalisations les eaux stagnantes. Il a indiqué aussi que d’autres départements participent à cette opération dont le ministère de l’environnement qui a creusé au niveau de Sebkha des canaux pour le drainage des eaux vers un réservoir principal. Il a souligné enfin que la direction de la propreté publique au niveau du ministère de la santé joue, pour sa part, un rôle important, en pulvérisant les dépôts d’ordures avant et après la tombée des pluies, afin d’éliminer les moustiques, précisant que la protection civile intervient aussi dans cette opération en aspirant les eaux au niveau des lieux qui lui ont été indiqués. Il a indiqué également que la commission technique a confié la mission d’intervention sur les avenues Gemal Abdel Nacer à Nouakchott Ouest à l’ENER et chargé le bureau national d’assainissement des autres routes en plus des moughataas de Nouakchott Sud et Nord. La commission de la SNDE a été chargée d’évacuer les eaux stagnantes sur les axes de Nouakchott Ouest, le quartier de Socogim PS alors que la protection civile s’est vue confiée la même mission dans les moughataas de Teyarett à Nouakchott Nord. Il a ajouté aussi que la commission a retenu dans le cadre de ses actions prioritaires l’ouverture de toutes les routes principales de la capitale et l’évacuation des eaux stagnantes dans les carrefours, les parcs publics, les écoles et les marchés. Il a appelé les citoyens et les communes ainsi que les sociétés à coopérer avec les autorités publiques en les informant sur les zones inondées par les eaux afin d’assurer le succès de l’opération et définir les priorités d’intervention. Il a souligné dans le cadre des obstacles rencontrés par la commission, la difficulté d’atteindre certains endroits, en raison de la planification anarchique de ses quartiers et de la présence de quantités importantes d’eau de pluie en plus de l’état défectueux des anciennes canalisations de Nouakchott, du fait que l’eau perdue du réseau constitue 30% de l’eau stagnante selon les données de la commissions. De son côté, le chef d’exploitation de l’office national d’assainissement (ONA), M. Brahim Amadou, a indiqué que l’Office dispose d’une équipe composée de 80 éléments et de plus de 29 citernes ainsi que de 25 pompes pour aspirer l’eau. Il a souligné que le bureau travaille en permanence en coordination avec certaines parties spécialisées comme la protection civile et l’ENER pour limiter les conséquences des eaux de pluie et obtenir des résultats importants. Il a indiqué enfin que l’ONA a défini des endroits situés hors de la capitale pour le déversement des eaux transportées par les citernes, citant quelques problèmes rencontrés dont essentiellement l’inexistence d’endroits proches pour cette opération.
AMI
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