Atelier sur la valorisation des produits de la pêche artisanale   
12/08/2015

Les travaux d’un atelier de restitution de l’étude relative à la mise en place d’un système de valorisation des produits de la pêche artisanale ont débuté mercredi matin à Nouakchott. Au cours de cette rencontre d’un journée, les représentants des ministères des finances, des pêches et de ...



... l’économie maritime, de l’agriculture, de l’élevage ainsi que de l’environnement et du développement durable auront à débattre des exposés portant sur l’état des lieux de la pêche artisanale et le diagnostic du système de valorisation des produits du sous-secteur afin de dégager la proposition d’une stratégie de sa valorisation susceptible de renforcer son rôle dans la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté.

 Dans le discours qu’il a prononcé, à cette occasion, le secrétaire général du ministère des finances, M. Mohamed Ould Ahmed Aïda a indiqué que la priorité accordée au développement de la pêche artisanale, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté particulièrement en milieu urbain s’explique, selon lui, par le fait qu’elle demande un faible capital pour l’investissement ne nécessitant qu’une formation de base minime.

 Il a aussi précisé qu’à cela s’ajoute un ratio emplois crées/capital investi important permettant une meilleure distribution des revenus.

 Le secrétaire général du ministère des Finances a également souligné que les produits de la pêche artisanale, qui contribuent à la sécurité alimentaire, fournissent une variété de produits riches en protéines et bon marché.

 Le représentant résident adjoint du PNUD, M. José Levy a indiqué, de son coté, que le développement des techniques artisanales de conservation du poisson permettrait de réduire considérablement la dégradation de la qualité nutritive de poisson, de créer des emplois et des revenus ainsi que l’approvisionnement alimentaire des populations et la stabilité des prix à la production.

 Le secteur de la pêche est considéré actuellement comme stratégique par le gouvernement grâce à son poids dans les recettes fiscales (20%), les apports en devises (30%), la contribution au PIB (6%), mais aussi pour la contribution dynamique au développement du pays en terme d’emplois (40000) et de revenus.



 





AMI


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