Les travaux d’un atelier organisé par le ministère des relations avec le parlement et la société civile et consacré à la présentation et à la discussion du premier rapport sur la stratégie nationale de passage de la retransmission analogique à la diffusion numérique ont été ouverts lundi à Nouakchott.
L’objectif de cet atelier est la formulation d’un document final de la stratégie nationale de passage à la diffusion numérique, à la lumière des rapports et des études adoptés par les commissions spécialisées. Le secrétaire général du ministère des relations avec le parlement et la société civile, M. Cheikh Ould Bouasriya a indiqué à cette occasion, au nom du ministre, que la technologie de la diffusion numérique dans le domaine audiovisuel, offre de nombreux avantages dont l’extension et la multiplicité de la liberté de presse en plus de l’amélioration de la couverture télévisée, la création d’opportunités de travail et la redynamisation de la locomotive économique. Il a souligné, également, que le passage de la diffusion analogique à la retransmission numérique est devenu une nécessité requise par le développement scientifique, d’où l’adoption, depuis quelques années, des pouvoirs publics de cette orientation, conformément aux directives du Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz. Le coordinateur du projet national de passage à la diffusion numérique, M. Mohamed Ahmed Ould Abderrahmane, a indiqué l’adoption du gouvernement de cette passage en vue d’assurer un haut service de qualité, rappelant que les commissions spécialisées ont élaboré au cours des deux dernières années, des rapports sur les choix techniques, le cadre juridique et financier relatif à la communication. Il a souligné, également, que cette passage répond à un engagement pris par le gouvernement à l’instar de ses pairs dans les autres pays, conformément aux orientations du colloque sous-régional des télécommunications organisé à Genève en 2006. La cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle et du secrétaire général du ministère de l’éducation nationale ainsi que de plusieurs responsables du département de la communication, des relations avec le parlement et de la société civile.
AMI
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