Trois soldats maliens ont été tués, plusieurs autres blessés, et une vingtaine ont été capturés dans une embuscade tendue par des rebelles touaregs à un convoi de ravitaillement de l’armée dans le nord-est du pays, près de la frontière algérienne, ont annoncé vendredi 21 mars les autorités militaires maliennes.
L’armée malienne avait fait état dans un premier temps de quatre blessés graves dans ses rangs lors de cette attaque, qui s’est déroulée jeudi à 18 km de la ville frontalière de Tin-Zaouatène, dans l’Adrar des Ifôgas. Mais l’embuscade a été suivie d’une série d’engagements armés entre soldats maliens et rebelles touaregs. La cible des rebelles était un convoi de ravitaillement qui, à son retour de Tin-Zaouatène, a été attaqué, a-t-il précisé. La ville de Tin-Zaouatène avait été brièvement assiégée en septembre 2007 par des rebelles touaregs, que le gouvernement central de Bamako accuse de combattre sa présence militaire pour mieux maintenir leur mainmise sur les routes traditionnelles des trafics entre l’Algérie et le Mali. Cinq civils ont été tués vendredi 21 mars par l’explosion d’une mine au passage d’un camion qui les transportait près de Tinzaouatène, dans l’extrême-nord du Mali, Jeudi 20 mars , un véhicule de l’armée malienne a sauté sur une mine, et trois militaires avaient été tués, selon le ministère malien de la défense. Dans une déclaration exclusive à l’Agence Nouakchott d’Information (ani.mr) M Hama Ag Sid’Ahmed a assuré que les violences qui sont apparues récemment au Nord du Mali et du Niger résultent de la non application des accords d’Alger indiquant qu’il y a coté malien un main tendue pour le dialogue et une autre pour le sabotage. Le dirigeant Touaregue a ajouté que les derniers affrontements font suite à la tentative de l’armée malienne d’imposer par la force sa présence militaire au Nord de Kidal.
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