Indice de Perception de la Corruption en Mauritanie   
23/04/2015

L’Observatoire mauritanien de Lutte contre la Corruption (Omldc) organise deux journées de formation et de sensibilisation sur « l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) mercredi et jeudi, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), a constaté la PANA.



 Cette rencontre cible les représentants des Organisations de la Société civile (Osc), les médias, les institutions publiques, parapubliques et privées, les centres de recherche …

L’objectif de cet atelier « est de familiariser les différents acteurs agissant dans le domaine de la lutte contre la corruption à la compréhension d’un indice par lequel Transparency International procède chaque année au classement des pays parties prenantes à la Convention des Nations pour la Lutte contre la Corruption (Cnucc).

Les participants à cette rencontre vont ainsi comprendre « les méthodologies d’élaboration des indices et indicateurs de corruption, appendre des techniques pour une meilleure et une exploitation plus rationnelle des données et la formulation de plaidoyers proposant des actions de nature à améliorer le classement du pays ».

L’Indice de Perception de la Corruption en Mauritanie en 2014 est de 30/100. Le pays occupe la 124b place mondiale.

Cet indice est considéré comme très important par les investisseurs et les agences nationales et multilatérales d’aide au développement, les Ong de défense des droits humains…

La Mauritanie dispose d’une Stratégie nationale de Lutte Contre la Corruption (Snlcc) adoptée le 09 décembre 2010.

Celle-ci part d’un constat « des effets néfastes de la corruption sur le développement durable, l’utilisation des ressources nationales, le climat des affaires, la crédibilité des institutions, l’équité sociale et les actions de lutte contre la pauvreté.


La mise en œuvre de cette stratégie appelle un vaste effort national fondé sur la mobilisation de toutes les forces du pays, notamment l’administration publique, le secteur privé et la Société civile.


Elle préconise un engagement immédiat des acteurs-clef (Exécutif, Parlement, pouvoir judiciaire) dans des actions immédiates et d’autres à moyen terme, pour traduire un programme durable de réformes en profondeur », explique un document remis à la PANA.



PANA


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