Les services de sécurité du Mali tenteraient à travers des médias d’envoyer un message rassurant après leur déconvenue sécuritaire du 7 mars quand un commando jihadiste a tué 5 personnes dans le premier attentat terroriste commis dans la capitale Bamako...
...probablement le même qui a tenté de tuer le général malien Ould Meidou au mois de janvier . Coup sur coup les annonces se succèdent sur les journaux maliens et sur un grand media international. D’abord le 13 mars moins d’une semaine après le drame avec l’annonce de la liquidation d’ «un des auteurs présumés» de la fusillade du 7 mars «un Cissé, teint clair» qui correspondait à «un portrait robot », puis l’arrestation le 19 mars de « trois complices présumés des assaillants » : un Traoré et deux Maiga tous originaires de Bourem chez qui le Cissé venait prende du thé et dont l’un d’eu a voulu lui transporter une moto . L’histoire se termine en queue de poisson avec des drôles de suspects sont toujours en cavale dont un « binational russo-malien, qui n’a pu être localisé, et le chauffeur présumé du véhicule ayant transporté le commando, qui serait handicapé». On a compris : une action d’éclat est indispensable après un attentat. Mais il également connu que les auteurs de tout attentat terroriste en milieu urbain sortent immédiatement de la zone dans les heures qui suivent.
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