L'EI revendique l'attaque meurtrière de Tunis   
22/03/2015

Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiquĂ© le 19 mars l’attentat du musĂ©e du Bardo Ă  Tunis qui a coĂ»tĂ© la vie Ă  20 touristes et un Tunisien, une attaque inĂ©dite depuis 2011 faisant craindre une dĂ©stabilisation de la jeune dĂ©mocratie tunisienne.   L’attaque, la plus...



...meurtrière perpétrée par l’EI contre des Occidentaux, a été revendiquée dans un message audio sur internet. Le groupe extrémiste sunnite, qui compte des centaines de combattants tunisiens dans ses rangs, a menacé la Tunisie d’autres attaques.
   L’opĂ©ration a Ă©tĂ© menĂ©e, selon l’EI, par "deux chevaliers du califat, Abou Zakaria al-Tounsi et Abou Anas al-Tounsi", "munis d’armes automatiques et de grenades", qui sont "parvenus Ă  assiĂ©ger un groupe de ressortissants des pays croisĂ©s".
   L’attaque a frappĂ© le plus prestigieux musĂ©e du pays, faisant 23 morts selon un dernier bilan officiel. Quinze d’entre eux ont Ă©tĂ© identifiĂ©s, dont trois Japonaises, deux Français, deux Espagnols, deux italiens et une Britannique.
   Les touristes ont Ă©tĂ© la cible des tirs au moment oĂą ils descendaient de leur bus et entraient au musĂ©e, dans lequel ils ont Ă©tĂ© pourchassĂ©s.
   Les autoritĂ©s ont annoncĂ© la mort de deux assaillants, identifiĂ©s comme Yassine Abidi et Hatem Khachnaoui, puis l’interpellation de neuf suspects.
   Le prĂ©sident tunisien a affirmĂ© que les auteurs de l’attaque portaient sur eux des "explosifs" et que la "promptitude" des forces de l’ordre a "Ă©vitĂ© une catastrophe".
   Signe de la tension, la police a encerclĂ© jeudi soir "par prĂ©caution" le siège de la Radio nationale Ă  Tunis en raison de "menaces terroristes", selon son PDG Abderrazak Tabib.
   L’armĂ©e va dĂ©sormais participer Ă  la sĂ©curisation des accès des grandes villes, après que le Premier ministre Habib Essid a reconnu "des failles sĂ©curitaires". Le musĂ©e est en effet mitoyen du Parlement oĂą se tenait, au moment de l’attaque, une rĂ©union de cadres militaires et de la justice sur la rĂ©forme de la loi antiterroriste.
   Deux mois et demi après les attentats ayant ensanglantĂ© Paris, le ministre français de l’IntĂ©rieur Bernard Cazeneuve est attendu vendredi Ă  Tunis pour Ă©voquer la coopĂ©ration antiterroriste.
   L’Italie a annoncĂ© un renforcement de son dispositif en MĂ©diterranĂ©e.
   Depuis 2011, la Tunisie lutte contre un groupe jihadiste liĂ© au rĂ©seau Al-QaĂŻda au Maghreb islamique, la Phalange Okba Ibn Nafaâ, qui a tuĂ© des dizaines de policiers et soldats Ă  la frontière algĂ©rienne.
    En outre, au moins 500 Tunisiens ayant combattu en Irak, en Syrie ou en Libye dans les rangs d’organisations jihadistes comme l’EI, sont rentrĂ©s dans leur pays et la police les considère comme l’une des principales menaces Ă  la sĂ©curitĂ©.
   L’EI, qui sème la terreur dans les territoires sous son contrĂ´le en Irak et en Syrie, ne cache pas son ambition d’étendre son "califat" islamique Ă  d’autres pays de la rĂ©gion arabe et mĂŞme en Afrique. Il sĂ©vit aussi en Libye, pays frontalier de la Tunisie.
  
Jabeur, un lycéen solitaire devenu tueur au musée du Bardo
Jabeur Khachnaoui, l’un des deux tueurs du musée du Bardo de Tunis, était un jeune lycéen pieux, solitaire et sans histoire jusqu’à son départ surprise en Libye et peut-être en Irak, raconte l’un de ses proches interrogé par l’AFP.
   Membre de la famille, ce proche n’a pas souhaitĂ© ĂŞtre identifiĂ©, d’autant que les deux frères Maher et Mourad, la soeur Loubna, et le père de Jabeur, Ezzedine, ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s dans la nuit de mercredi Ă  jeudi 19 mars.
   NĂ© en 1994 Ă  "Ibrahim Zahar", un village de la rĂ©gion de Kasserine, près de la frontière algĂ©rienne, Jabeur Khachnaoui a menĂ© une enfance solitaire dans une famille pieuse et modeste sans ĂŞtre pauvre, dit-il.
   Son père exploite un petit terrain agricole, qui assurait une vie relativement confortable Ă  la famille.
   Leur maison, bien tenue, avec plusieurs chambres, dispose de l’eau courante et de l’électricitĂ©, a constatĂ© une journaliste de l’AFP.
   Le proche assure que toute la population de ce village est très croyante et que certains "durs" y rĂ©sident, sans pour autant ĂŞtre salafistes.
   Jabeur a effectuĂ© sans histoire sa rentrĂ©e au lycĂ©e en septembre 2014 et devait passer son baccalaurĂ©at Ă  l’issue de l’annĂ©e scolaire. Le premier trimestre s’est dĂ©roulĂ© normalement.
   D’ailleurs ses trois oncles travaillent dans cet Ă©tablissement: l’un enseigne la philosophie, un autre est professeur de sport et le dernier y est surveillant gĂ©nĂ©ral.
    De son cĂ´tĂ©, Jabeur jouait le rĂ´le d’imam pour ses camarades lors des prières, mais ses prĂŞches n’ont jamais Ă©tĂ© signalĂ©s pour "extrĂ©misme". Aucun Ă©lève n’aurait semble-t-il rapportĂ© une dĂ©rive du jeune homme.
   Selon le membre de sa famille, il a soudainement disparu au mois de dĂ©cembre et ses parents ont appris peu après qu’il aurait rejoint la Libye, un dĂ©placement confirmĂ© par le ministère tunisien de l’IntĂ©rieur.
   Par ailleurs, Jabeur a contactĂ© ses proches depuis un tĂ©lĂ©phone irakien, et son père a alors averti la police que son fils se trouvait peut-ĂŞtre dans ce pays.
   Des milliers de jeunes Tunisiens combattent, selon les autoritĂ©s, dans les rangs des jihadistes en Syrie, en Irak et en Libye.
   Enfin, Jabeur Ă©tait particulièrement proche de sa soeur Loubna, Ă  qui il confiait ses secrets. Il lui a ainsi payĂ© une opĂ©ration Ă  l’oeil ayant coĂ»tĂ© 5.000 dinars (2.300 euros), une fortune pour la plupart des Tunisiens, qui plus est dans cette rĂ©gion dĂ©shĂ©ritĂ©e, selon le proche interrogĂ© par l’AFP.

Neuf arrestations
Neuf personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur l’attaque commise au musée du Bardo.
  Les forces de sĂ©curitĂ© sont toutefois toujours aux prises avec une rĂ©bellion islamiste qui compte dans ses rangs le groupe Ansar al Charia, placĂ© par Washington sur sa liste des organisations terroristes et Okba Ibn Nafaa, petite brigade de combattants affiliĂ©s Ă  Al QaĂŻda opĂ©rant dans les montagnes le long de la frontière algĂ©rienne, Ă©taient responsables de cette attaque.
  L’attaque semble avoir directement visĂ© une Ă©conomie tunisienne dans laquelle le tourisme compte pour 7% du produit intĂ©rieur brut.
  "Nous avons une saison touristique qui a dĂ©jĂ  certains problèmes. Avec cet acte barbare, cela va encore approfondir les difficultĂ©s de certains secteurs", a dit Habib Essid. "Ce qui s’est passĂ© hier Ă  Tunis peut se passer Ă  n’importe quel endroit du monde."
    Le gouvernement estime que les pertes pour le secteur pourraient atteindre 700 millions de dollars (657 millions d’euros) sur la saison en cours.
  La crainte de rĂ©percussions Ă©conomiques a eu pour effet de faire reculer les indices boursiers de 2,5% Ă  la Bourse de Tunis et deux voyagistes allemands ont dĂ©jĂ  annoncĂ© l’annulation pour quelques jours des excursions Ă  Tunis proposĂ©es Ă  leurs clients en sĂ©jour dans des stations balnĂ©aires du pays.
  Accor, première chaĂ®ne hĂ´telière europĂ©enne, a dit avoir renforcĂ© la sĂ©curitĂ© dans ses deux Ă©tablissements tunisiens tandis que le croisiĂ©riste italien Costa Croisières, a annoncĂ© jeudi avoir annulĂ© ses escales en Tunisie.

Hamadi , guide au musée du Bardo et sauveur de 30 touristes
Hamadi, un guide touristique tunisien, accompagnait un groupe d’Italiens lorsqu’ils ont été surpris par l’attaque du musée du Bardo à Tunis. Modestement, il raconte comment sa connaissance des couloirs du bâtiment lui a permis d’exfiltrer 30 touristes.
   "Le jour j’étais au deuxième Ă©tage (du musĂ©e) vers 11H30, une demi-heure avant que ça commence. (Puis) j’ai entendu des coups de feu", explique Ă  l’AFP Hamadi Ben Abdessalam, guide depuis 1970 et qui visitait le musĂ©e le plus cĂ©lèbre de Tunisie avec 47 touristes italiens.
   "Ma première impression c’est que ce n’était pas un attentat, j’ai dit Ă  mes clients que quelque chose tombait du plafond, mais ce sont les Italiens qui m’ont dit que c’était une attaque terroriste", poursuit-il, les traits tirĂ©s.
   Hamadi n’a pas voulu y croire jusqu’à ce qu’il voit de ses propres yeux les impacts de balles et les douilles.
   "On s’est mis tous Ă  genoux, Ă  ce moment lĂ , tout le monde a paniquĂ©", relate cet homme âgĂ© d’une soixantaine d’annĂ©es, le visage mangĂ© par une barbe naissante poivre et sel.
    Heureusement pour le groupe qui l’accompagnait, Hamadi connaissait bien le quartier et toutes les sorties du musĂ©e.
   "Je suis parti Ă  droite et 30 personnes m’ont suivi (...) et comme je suis du quartier et que je connaissais les sorties de secours, j’ai pris la direction d’une sortie de secours", se souvient-il.
    

Les gardes Ă©taient "au cafĂ©", affirme le vice-prĂ©sident du  Parlement
    
Les gardes devant assurer la sécurité du Parlement tunisien, mitoyen du musée du Bardo qui a été visé par un attentat meurtrier, étaient "au café" au moment de l’attaque, a affirmé le vice-président de l’Assemblée, Abdelfattah Mourou, dénonçant une "grande défaillance".
   Le musĂ©e, le plus prestigieux du pays, est situĂ© dans la mĂŞme enceinte que le Parlement, censĂ© ĂŞtre placĂ© sous forte protection.
   Mercredi, jour de l’attaque, "il n’y avait pas de police autour du Parlement et autour du musĂ©e", a affirmĂ© Ă  l’AFP M. Mourou, qui est aussi l’un des fondateurs du parti islamiste Ennahda.
   "Je suis le premier vice-prĂ©sident, j’ai appris (mercredi) qu’il y avait quatre policiers seulement qui devaient assurer la sĂ©curitĂ© autour du Parlement, dont deux Ă©taient au cafĂ©. Le troisième mangeait un casse-croĂ»te et le quatrième ne s’est pas prĂ©sentĂ©", s’est-il exclamĂ©.
   "C’est une grande dĂ©faillance", a dĂ©noncĂ© M. Mourou.



126 morts dans des attentats au Yémen revendiqués par l’EI

Quatre kamikazes se sont fait exploser vendredi à l’heure des prières de la mi-journée dans deux mosquées de Sanaa fréquentées essentiellement par des chiites, faisant 126 morts au moins et des dizaines de blessés, selon des sources médicales.
  Les attaques ont Ă©tĂ© revendiquĂ©es par l’organisation Etat islamique, dans un communiquĂ© diffusĂ© sur Twitter.
  Les assaillants ont dĂ©clenchĂ© leurs ceintures d’explosifs Ă  l’intĂ©rieur et l’extĂ©rieur des lieux de culte situĂ©s dans le centre de la capitale, que contrĂ´lent depuis septembre les miliciens chiites houthis.
  Les hĂ´pitaux de Sanaa ont fait un appel aux dons de sang en raison du nombre très Ă©levĂ© de victimes.
  Un homme a Ă©galement tentĂ© de se faire exploser devant l’une des grandes mosquĂ©es de la province de Saada, fief des miliciens houthis dans le nord du pays, mais la bombe a explosĂ© prĂ©maturĂ©ment, tuant le seul kamikaze, a dĂ©clarĂ© un responsable des services de sĂ©curitĂ©.
  L’Etat islamique est concurrent d’Al QaĂŻda, dont la branche yĂ©mĂ©nite (Al QaĂŻda dans la pĂ©ninsule arabique) est l’une des plus actives et contrĂ´le des territoires dans le sud du YĂ©men.
A Aden, grande ville du Sud où a trouvé refuge en février le président Abd-Rabbou Mansour Hadi, forcé à la démission par les houthis en début d’année mais toujours reconnu par les Nations unies, des avions ont bombardé le quartier al Maachik, où se trouve le complexe présidentiel, rapportent témoins et sources gouvernementales. Le chef de l’Etat est indemne, a indiqué une source à la présidence.
  La veille dĂ©jĂ , un avion non identifiĂ© avait attaquĂ© ce complexe oĂą Abd-Rabbou Mansour Hadi a Ă©tabli son gouvernement.
  Treize personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es le mĂŞme jour dans de violents combats au sol dans le secteur de l’aĂ©roport, repris par les forces de Hadi.
  Abd-Rabbou Mansour Hadi est soutenu par les monarchies sunnites du Golfe alors que les milices houthies sont appuyĂ©es par l’Iran et proches de l’ancien prĂ©sident Ali Abdallah Saleh.


Les USA s’inquiètent de la présence de l’Etat islamique en Libye
Les Etats-Unis sont préoccupés par l’influence croissante de l’Etat islamique (EI) en Libye, qui a profité de la désintégration de l’autorité centrale pour prendre pied dans le pays, notamment dans les villes de Derna et Syrte, estiment des responsables américains et le département d’Etat.
  Depuis la fin janvier, l’Etat islamique a revendiquĂ© une sĂ©rie d’attentats en Libye, souligne le rapport du Bureau de la sĂ©curitĂ© diplomatique du dĂ©partement d’Etat. Il cite notamment l’attaque fin janvier contre le Corinthia, un hĂ´tel de luxe de Tripoli, qui a fait neuf morts, dont cinq Ă©trangers, et celle contre le site pĂ©trolier de Mabrouk au sud de Syrte dĂ©but fĂ©vrier, qui a coĂ»tĂ© la vie Ă  12 personnes.
  Les djihadistes ont Ă©galement mis en ligne Ă  la mi-fĂ©vrier des photos de la dĂ©capitation de 21 coptes (chrĂ©tiens) Ă©gyptiens sur une plage libyenne.
  Le document du dĂ©partement d’Etat, qui a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© par le site en ligne Washington Free Beacon, estime que le nombre de combattants de l’EI en Libye est compris entre 1.000 et 3.000.
  Environ 800 d’entre eux sont basĂ©s dans la rĂ©gion de Derna, prĂ©cise le rapport. Parmi ceux-ci, 300 ont auparavant combattu en Syrie ou en Irak.
   Selon des responsables amĂ©ricains, la Libye, en raison de sa situation stratĂ©gique, est devenue un tremplin pour les candidats au djihad d’Afrique du Nord qui veulent entrer en contact avec l’EI. De lĂ , ils sont susceptibles de se rendre en Syrie pour aller combattre sur la ligne de front.
  Selon le rapport du dĂ©partement d’Etat, l’EI n’a pas rĂ©ussi Ă  s’emparer de territoires consĂ©quents en Libye.
  Les Etats-Unis estiment encourageante la dĂ©cision d’Aube de la Libye, un organisation islamiste mais non djihadiste, basĂ©e dans la ville de Misrata, d’organiser une contre-attaque contre les forces de l’EI.
  Cette milice, qui a pris Tripoli en aoĂ»t dernier, Ă©paule le gouvernement non reconnu par la communautĂ© internationale qui s’est installĂ© dans la capitale. Le gouvernement officiel d’Abdallah al Thinni s’est rĂ©fugiĂ© dans l’est du pays.


Le gouvernement libyen appuie ses rivaux dans leur combat contre Daech
 Le ministre libyen des Affaires Ă©trangères Mohamed Al-Dayri s’est fĂ©licitĂ© jeudi 19 mars des combats livrĂ©s par ses rivaux au sein des milices de Fajr Libya aux combattants du groupe "Etat islamique" (Daech/EI) dans l’est du pays.
   Il s’agit de la première rĂ©action du gouvernement reconnu internationalement aux combats qui opposent depuis une semaine par intermittence des miliciens de Fajr Libya Ă  la branche libyenne de l’EI dans la rĂ©gion cĂ´tière de Syrte, Ă  450 km Ă  l’est de Tripoli.
   LivrĂ©e aux milices, la Libye est plongĂ©e dans le chaos oĂą deux autoritĂ©s se disputent le pouvoir: un gouvernement et un Parlement reconnus internationalement siĂ©geant dans l’est du pays, et un gouvernement et un Parlement parallèles installĂ©s Ă  Tripoli après la prise en aoĂ»t de la capitale Tripoli par la coalition de milices de Fajr Libya.
   S’adressant Ă  des journalistes dans son lieu de rĂ©sidence dans la ville d’Al-Bayda (est), le chef de la diplomatie libyenne a dit "accueillir favorablement la direction prise par des factions de Fajr Libya qui combattent la branche libyenne de l’EI Ă  Syrte".
   Cette position renforce "l’une des principales bases du consensus national auquel nous aspirons (...) et qui est la lutte contre le terrorisme", a-t-il ajoutĂ©.
   Après l’entrĂ©e en fĂ©vrier des combattants de l’EI Ă  Syrte, Fajr Libya, une coalition de milices notamment islamistes, avait envoyĂ© des renforts pour dĂ©fendre la ville. Les combats se dĂ©roulent dans l’est de Syrte et dans des localitĂ©s situĂ©es Ă  proximitĂ©.
   Fajr Libya et le gouvernement reconnu tentent de contrer l’influence de l’EI, qui a revendiquĂ© ses premières attaques en Libye en janvier avec un assaut spectaculaire contre un hĂ´tel Ă  Tripoli (neuf morts), puis en fĂ©vrier avec la dĂ©capitation de 21 chrĂ©tiens, la plupart Ă©gyptiens.

(AGENCES)





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