Première attaque de Boko Haram en territoire tchadien   
13/02/2015

Le groupe islamiste a mené dans la nuit de jeudi à vendredi une attaque dans la localité de Ngouboua, sur une rive du lac Tchad. Les assaillants sont arrivés à bord de trois pirogues rapides et ont fait au moins une dizaine de morts, dont le chef du village et un gendarme. Après l’attaque, l’armée tchadienne s’est lancée à leur poursuite.



Les insurgés sont arrivés dans la nuit à bord de trois pirogues à moteur. Ils se sont discrètement infiltrés dans le village de Ngouboua, au bord du lac Tchad. Une localité située à moins de deux kilomètres du Nigeria.

Les assaillants se sont alors divisés en deux groupes. Le premier groupe a attaqué les positions de la gendarmerie alors que le second a incendié une partie de la ville, semant la panique au sein de la population. Les gendarmes sont parvenus à mettre en fuite les membres de Boko Haram, même si deux membres du groupe islamiste ont été abandonnés sur place. Un gendarme a été tué et quatre autres ont été blessés, selon un bilan donné par l’état-major. Du côté des civils, le chef de canton et trois autres habitants ont aussi été tués.

Un peu plus tard, des avions militaires tchadiens ont effectué des tirs, coulant les trois embarcations des assaillants. Le ratissage des forces militaires se poursuit dans la zone. Sur place, le dispositif militaire a donc été renforcé. Le personnel humanitaire des Nations unies, positionné à Bagassona, c’est-à-dire à une heure environ de la localité attaquée, n’a pas été autorisé à sortir pour repartir au camp de Ngouboua où se trouvent déjà un certain nombre de réfugiés.




RFI


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflètent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés