Le Fonds Afrique opĂ©rationnel en 2015   
28/01/2015

Créé en septembre 2014 au Maroc et immatriculé dans la zone spéciale de Casablanca, le Fonds Afrique 50 sera opérationnel au cours de la deuxième moitié de l’année 2015, a annoncé le conseiller juridique général et vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), Gadio Khalidou, dans un entretien avec la PANA, mardi dans la soirée.



«La BAD est actuellement en train de faire un tour de table pour la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire afin de permettre à tous les Etats africains, mais aussi au secteur privé africain et international d’investir dans ce fonds dont la rentabilité financière est démontrée.
Ces futurs investisseurs ont de bonnes raisons de s’attendre à des profits importants et durables», a affirmé le haut responsable de l’institution panafricaine de nationalité mauritanienne, qui séjourne actuellement à Nouakchott.

La mise sur les rails du Fonds Afrique 50 dégage «de bonnes perspectives". Celles-ci sont de 2 ordres :
"Il financera des projets d’infrastructures et permettra au secteur privé d’investir directement dans ce nouvel outil en prenant part au capital ou en apportant des fonds par l’achat d’obligations avec des rendements plus garantis que ceux offerts sur le marché des capitaux».

La création du Fonds Afrique 50 est une nouvelle initiative de la BAD pour répondre à un contexte africain «fortement marqué par un déficit de financements dans le domaine des infrastructures pour un gap de plusieurs centaines de milliards de dollars us. Le montant idéal de financement serait de plusieurs trillions de dollars us.

Or, aujourd’hui, ni les Etats, ni les institutions multilatérales de développement ne peuvent combler ce manque.

Pour les Etats africains, la raison est toute simple : ils n’ont pas l’assise fiscale nécessaire au financement des infrastructures.

Quant aux institutions multilatérales de développement comme la BAD, elles ont des contraintes dictées par leur statut de banque jouissant de la cote AAA.

Celle-ci permet de mobiliser des fonds sur le marché des capitaux à des taux les plus bas possible afin de les re-prêter aux Etats africains à des taux également largement inférieurs à ceux que pratiquent les banques commerciales», a expliqué M. Gadio.

La cote AAA est attribuée par les agences de notation aux banques les plus solides et les plus sûres, avec un risque de défaut de remboursement des emprunts obligataires pratiquement nul.



PANA


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