Aziz plaide pour la fin des Flux Financiers Illicites en Afrique   
21/01/2015

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, président en exercice de l’UA a lancé un appel pressant à ses collègues pour une action concertée en vue de mettre fin aux Flux Financiers Illicites (FFI) et à la pêche illégale en Afrique, selon une déclaration rendue publique, mercredi, au terme des travaux d’une conférence de ...



... haut niveau sur «la Transparence et le Développement Durable en Afrique» tenue à Nouakchott.

Cette rencontre qui a regroupé 200 participants (décideurs, experts et membres de la société civile), a été organisée par l’Union africaine (UA) avec l’appui de la Banque mondiale (BM) à 2 semaines du prochain Sommet des chefs d’Etats et de gouvernement.

Profitant des Assises de Nouakchott, le président de l’UA a plaidé vivement en faveur «d’une meilleure gestion des ressources naturelles de l’Afrique et la fin des Flux Financiers Illicites (FFI) en vue de transformer la vie de millions d’Africains par la création d’emplois, une croissance économique équitable et l’allocation de revenus pour la santé, l’éducation, l’énergie et les infrastructures».

Mohamed Ould Abdel Aziz a rappelé que «l’Afrique dispose de richesses naturelles considérables : pétrole, gaz, minéraux, sans oublier la pêche, les forêts, la biodiversité…. mais les Africains ne perçoivent pas un traitement équitable de ces ressources et la transparence est un élément essentiel dans la perspective d’un développement durable».

Ainsi, à travers le manque de transparence dans la gestion des industries extractives, l’Afrique perd annuellement 5,5% de son Produit Intérieur Brut (PIB) sous la forme de Flux Financier Illégaux (FFI).

L’Afrique perd annuellement 50 milliards de dollars us à cause des Flux Financiers Illicites (FFI), selon les conclusions du panel de haut niveau dirigé par l’ancien président sud africain, Thabo M’Beki.

La principale source de cette hémorragie est représentée par les industries extractives.
Quant à la pêche illicite, elle fait perdre aux pays d’Afrique de l’Ouest annuellement plus de 170 milliards de F CFA, selon la Commission sous-régionale des Pêches.

Celle-ci regroupe le Sénégal, la Mauritanie, la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, le Cap-Vert et la Sierra Leone.



PANA


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