Le parti du «Sursaut de la jeunesse pour la patrie» communément appelé «le Sursaut» a mérité son nom avec ses sursauts, de ces derniers temps. Suscité par le président Aziz fin 2011 lors des événements du printemps arabe qui ont failli emballer la jeunesse chez nous.
Le nouveau parti s’est lancé dans l’arène avec un discours encensant pour le président Aziz et très virulent contre l’opposition sur la base du thème du « renouvèlement de la classe politique ». Un thème qui a d’ailleurs fini par agacer le principal parti présidentiel et parti au pouvoir l’Union par la République (UPR) . Aux élections de novembre 2013 le «Sursaut» qui avait sa présidente Lalla mint Chrif ministre au Gouvernement et plusieurs de ses membres à des postes-clés a gagné 3 députés sur 147 et une dizaine de mairies sur 218. Après ces élections, l’heure n’était plus semble-t-il aux slogans mais au bilan surtout en termes de nominations récompensant les efforts des membres du « Sursaut » restés en rade. Des «Sursautistes» commençaient alors à exiger plus de transparence et avançaient plusieurs griefs contre leur présidente éjectée du Gouvernement après son élection au parlement. Deux tendances se sont dégagées : l’une dirigée par la présidente mint Chrif et l’autre par le secrétaire général Khaled Ould Ghayss. Le président Aziz est intervenu récemment pour régler les problèmes entre ces jeunes loups de la politique, mais la mayonnaise ne semble pas avoir pris. Car la campagne d’adhésion et le congrès organisés ont été contestés. Pire, des membres des deux tendances se sont affrontés au King Boxing, il ya quelques jours, amenant le ministère de l’Intérieur à fermer le siège du «Sursaut» pour préserver l’ordre public des confits d’un parti de jeunes dénommé «Sursaut» et perçu par certains en Sur-sot.
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